tercio

Tercio de PiqueIndultoPasses de capePasse de muletaRèglement UVTF des tecios



Premier tercio : le tercio de pique  ou  tercio de vara (hampe de la pique) 

 Photo : Viardpicasso

( Photo avec l'aimable autorisation de diffusion d'André Viard )

Tercio  profondément en crise, les rénovateurs du futur règlement taurin andalou ont développé leurs réflexions sur trois axes  : le poids du cheval, la taille de la puya (pointe métallique; l’extrémité du manche est  le regatón)  et la personne habilitée à demander la  fin du tercio.

Le tercio de pique a pour objectif  de déterminer  la bravoure du taureau  et de lui faire baisser la tête ( humillar ou humilier)  afin de le préparer  au troisième tiers.

La bravoure  se révèle en fonction de la charge  et le picador doit appliquer la pique à la base du morillo (bosse charnue située à la base du cou).

Le taureau brave doit : - s’élancer de loin
                                   - pousser le cheval  en « mettant les reins » (c’est-à-dire en poussant de toute sa longueur) sans agiter la tête de bas en  haut ou de droite à gauche afin de se dégager, faisant ainsi "sonner" les étriers ( un toro donnant des coups de tête ne peut obtenir le tour d'honneur posthume) .
                                   - faire preuve d'abnégation  face à la douleur   (un toro brave sentant encore le fer dans son corps ne sortira pas du peto (carapaçon ou protection du cheval), le picador doit donc sortir la pique pour une autre mise en suerte* ).

La bravoure  ne peut se juger qu'après la deuxième pique , car  le toro prouve sa pugnacité par sa volonté  consciente d'attaquer malgré le danger et  la douleur . De ce fait, on ne peut accepter qu'une première pique s'éternise et les peones ou le maestro doivent réaliser au plus vite un quite ( action d'écarter le toro ) .

Après trois mises en suerte (*placement du toro), si le toro ne charge pas, il n’est plus tenu compte des lignes.

Il est important de rappeler que le picador est aux ordres du Maestro  et même si le torero semble être  scandalisé,  gesticulant haut et fort,  il n'en demeure pas moins que le picador ne fait qu'appliquer ses directives.  A ce sujet, vous remarquerez parfois,  le positionnement du Maestro ou de leurs peones  faisant illusion de loin avec leurs capes et  retardant  ainsi la sortie du toro .

Les piques qui invalident le toro et sont par conséquence  inadmissibles :

      - fer  placé trop en arrière du morillo, à la base de la colonne vertébrale
      - fer placé au niveau de l'omoplate 
      - le picador vrille et se reprend par "pompage" afin d'agrandir la plaie
      - le picador  ferme la sortie du toro en pratiquant  la carioca. 

Ces actions ont pour objectif de châtier davantage  le toro et celui ci ne chargera plus et sera sur la défensive lors de la lidia.Vous devez impérativement manifester votre désapprobation et mécontentement

Les toros ont  des comportements différents à la pique selon leurs encastes. Ainsi, les toros du sang Santa Coloma sont braves à la pique tandis que les toros de  lignée Atanasio Ferandez ( que vous verrez notamment à Mont de Marsan  Moïse Fraïle Valdefresno Adelaïde Rodriguez ) ont des comportements dans un premier temps de manso " abanto " ou " suelto "  fuyard, difficile à fixer devant la cape - se dégagent de la pique ou  fuyant la pique , mais finissent " à màs " et se grandissent devant la muleta. C'est le paradoxe des atanasios toros manso mais nobles. 

 Auteur : christophe

ndulto (art 84 *) :

Acte par lequel le président ( mouchoir orange ) accorde la grâce à un taureau en reconnaissance de sa bravoure exceptionnelle dans toutes les phases du combat à condition :
                        -   que la grâce soit demandée majoritairement par le public
                        -   que le torero la sollicite expressément
                        -   que l'éleveur ou le moyoral donne son accord.



 

A noter que :  l'article 73 alinéa 11 du réglement taurin  précise que " Aucun toro ne pourra obtenir une "vuelta al ruedo" ou "l'indulto" s'il n'a pas fait preuve d'une bravoure suffisante à la pique ( voir rubrique "les tercios " du site ).
                      

                                     alinéa 6 - Les animaux recevront un châtiment approprié,
pas inférieur à deux piques , à chaque cas selon les circonstances. Le matador en piste pourra demander s'il l'estime opportun, le changement de tercio et le président décidera de ce qu'il a à faire, compte tenu du châtiment reçu par l'animal. Le président pourra d'autre part ordonner le changement de tercio lorsqu'il jugera que l'animal a été suffisamment châtié

La bravoure  se révèle en fonction de la charge  et le picador doit appliquer la pique à la base du morillo (bosse charnue située à la base du cou).

Le taureau brave doit : - s’élancer de loin
                                 - pousser le cheval  en « mettant les reins » (c’est-à-dire en poussant de toute sa longueur) sans agiter la tête de bas en  haut ou de droite à gauche afin de se dégager, faisant ainsi "sonner" les étriers ( un toro donnant des coups de tête ne peut obtenir le tour d'honneur posthume) .
                                 - faire preuve d'abnégation  face à la douleur   (un toro brave sentant encore le fer dans son corps ne sortira pas du peto (carapaçon ou protection du cheval), le picador doit donc sortir la pique pour une autre mise en suerte* ).

La bravoure  ne peut se juger qu'après la deuxième pique , car  le toro prouve sa pugnacité par sa volonté  consciente d'attaquer malgré le danger et  la douleur . De ce fait, on ne peut accepter qu'une première pique s'éternise et les peones ou le maestro doivent réaliser au plus vite un quite ( action d'écarter le toro ) 

ARTICLE 84
Lorsqu'un animal aura mérité d'être gracié en raison de son excellente présentation et son excellent comportement dans toutes les phases du combat sans exception, notamment en prenant les piques avec style et bravoure , le Président pourra dans les circonstances qui suivent, accorder cette grâce afin que l'animal puisse être utilisé comme " semental ", après les soins nécessités par son état physique et ses blessures, et participer ainsi à la préservation et l'amélioration de la race et de la caste de l'espèce.
La grâce devra être demandée mais majoritairement par le public ainsi que par le matador concerné qui en manifestera expressément le désir. Il sera de plus indispensable que le ganadero ou le mayoral de l'élevage concerné fasse connaître son accord pour l'intermédiaire d'un alguazil.



Les passes de cape :
Véronique  
Demie-véronique        

Chicuelina Tapatia (mains derrière le dos )
Navarra (véronique tournante) Farol
Revolera Tafallera
                      Larga ( une seule main )                                               
Larga cambiada 

                                       Al alimon  Al alimon (ratée de JJ- le toro devait passer au milieu des toreros )
               Zapopina passe affectionné par le Juli
                          ( débute la cape en l'air )
Serpentina
Porta Gayola (  JJ Padilla ) et .....   Larga cambiada  de rodilla 
Larga cordobesa ( profil )
Orticina (chicuelina en marchant)
Saltillera Tijerilla
Caleserina Aragonesa ( Véronique de dos )
Fregolina ou Orteguina  ( débute en gaonera puis revolera et gaonera ). Gaonera ( Tapatia en marchant ) 
Photo : Site André Viard


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Passes expliquées



Deuxième tercio : Les banderilles


Troisième tercio : Les passes de Muleta :

Naturelle(main gauche )    Derechazo (main droite)
Doblon Trinchera
Rodilla Farol
Manoletina Pecho
Molinete



Passes expliquées ( cliquez içi )

























Règlement taurin des tercios
CHAPITRE II - DU PREMIER TIERS (TERCIO) DU COMBAT
ARTICLE 72
1 - Le président ordonnera l’entrée en piste des picadors une fois que l’animal aura été travaillé avec la cape par le
matador.
2 - Pour faire courir l’animal et l’arrêter, il ne pourra y avoir en piste plus de trois banderilleros qui s’y emploieront dès
sa sortie dans le ruedo en évitant des courses inutiles.
3 - Il est interdit de « recortar » (tordre) l’animal de l’aveugler dans le capote pour provoquer un choc contre la
barrière ou de lui faire donner des coups de cornes contre les burladeros.
Le matador qui enfreindrait cette interdiction recevra un avertissement du président et dans ce cas pourrait être
sanctionné comme auteur d’une infraction légère, en particulier si par la suite de son intervention irrégulière l’animal
souffrait d’une diminution sensible de ses facultés.
En cours de spectacle, à la demande du chef de lidia ou du président de la course, l’état de la surface de la piste sera
rectifié si cet état l’exige. L’organisateur disposera du matériel immédiatement disponible.
ARTICLE 73
1- Les picadors interviennent chacun à leur tour. Celui qui doit intervenir se place conformément aux directives du
matador concerné, à l’opposé du toril, alors que l’autre picador se positionne dans la partie de piste opposée au
premier.
2 - Lorsque le picador se prépare à piquer, il le fait en citant l’animal sur la droite sans dépasser le cercle le plus
proche de la barrière. Le picador veillera à ce qu’aucun torero ne s’avance au delà de son étrier gauche. L’alguazil
interviendra en cas d’infraction à cette règle.
3 - L’animal devra être mis en suerte sans qu’il ne franchisse le cercle le plus éloigné de la barrière et, à aucun
moment, les toreros ou les monosabios ne pourront se tenir du côté droit avec son cheval.
4 - Quand l’animal s’élance vers le cheval le picador effectuera la suerte par la droite, perpendiculaire au cercle
extérieur. Il est interdit de vriller, de fermer la sortie à l’animal, de tourner autour de lui, d’insister ou de maintenir le
châtiment s’il est mal donné. Le picador devra piquer dans le haut du morillo. Si le toro se sépare du cheval, il est
interdit de le piquer à nouveau immédiatement. Les toreros devront écarter immédiatement le toro pour, s’il y a lieu,
le remettre à nouveau en suerte tandis que le picador fera reculer son cheval afin de le repositionner.
Les toreros opèreront de la même façon lorsque l’exécution de la suerte est incorrecte et surtout si elle se prolonge
trop longtemps. Les picadors pourront à tout moment se défendre et protéger leur cheval.
5 - Si le toro ne charge pas le cheval après avoir été placé à trois reprises au delà du second cercle il sera mis en
suerte sans qu’il soit tenu compte de cette limite.
6 - Les animaux recevront un châtiment approprié, pas inférieur à deux piques, à chaque cas selon les circonstances.
Le matador en piste pourra demander, s’il l’estime opportun, le changement de tercio et le président décidera de ce
qu’il a à faire, compte tenu du châtiment reçu par l’animal. Le président pourra d’autre part ordonner le changement
de tercio lorsqu’il jugera que l’animal a été suffisamment châtié.
7 - Lorsque le président ordonne le changement de tercio, les picadors doivent cesser immédiatement le châtiment,
mais ils pourront continuer à se défendre et protéger leur cheval jusqu’à ce que les toreros retirent l’animal.
8 - Les toreros à pied qui enfreignent les normes relatives à l’exécution de la pique recevront un avertissement du
président et pourront être sanctionnés au troisième avertissement en tant qu’auteurs d’une faute légère.
Les monosabios sont considérés comme auxiliaires du picador, et à cet effet, pourront utiliser un bâton.
9 - Le président donnera un avertissement aux picadors contrevenant aux dispositions du présent article et pourra les
sanctionner selon la gravité de l’infraction commise.
10 - Un subalterne de la même cuadrilla se tiendra en piste à côté du picador qui ne participe pas à la suerte de
piques, afin d’effectuer les quites permettant d’éviter que l’animal dans sa fuite n’entre en contact avec son cheval.
11 - Aucun toro ne pourra obtenir la « vuelta al ruedo » (tour de piste post mortem) ou « l’indulto » (grâce du
président) s’il n’a pas fait preuve d’une bravoure suffisante à la pique.
ARTICLE 74
1 - Durant l’exécution de la suerte de piques, tous les matadors demeureront à la gauche du picador. Le matador à
qui correspond la lidia dirigera le déroulement de la suerte et interviendra au moment qu’il jugera nécessaire.
2 - Nonobstant ce qui précède, après chaque pique, les autres matadors feront un quite par ordre d’ancienneté. Si l’un
d’entre eux décline l’offre, son tour passera.
ARTICLE 75
Lorsque pour un accident quelconque l’un ou les deux picadors de la cuadrilla en piste ne peuvent continuer leur
prestation, ils seront remplacés par ceux des autres cuadrillas par ordre d’ancienneté inversé.
ARTICLE 76
Lorsque du fait de sa couardise, un animal ne pourra être piqué dans les formes indiquées dans les précédents
articles, le président pourra, à la demande du matador concerné, ordonner le changement de tercio et décider de la
pose des banderilles noires ou de châtiment.


CHAPITRE III - DU DEUXIEME TIERS (TERCIO) DU COMBAT
ARTICLE 77
1 - Une fois le changement de tercio ordonné par le président on banderillera l’animal en lui posant trois paires de
banderilles ou au minimum deux sur décision du président.
2 - Les banderilleros interviendront deux par deux.
3 - Pendant l’exécution de ce tercio, le matador qui doit combattre le toro suivant se placera au centre du ruedo
derrière le banderillo qui va intervenir, tandis que le troisième matador se placera derrière l’animal. De plus deux
peones pourront intervenir afin d’aider les banderilleros.
4 - S’ils le désirent, les matadors pourront banderiller eux-mêmes l’animal qu’ils ont à combattre et, s’ils le
souhaitent, inviter les autres matadors à participer également à la suerte.
ARTICLE 78
Les toreros qui poseraient des banderilles sans autorisation après l’annonce du changement de tercio seront
sanctionnés.
ARTICLE 79
Lorsqu’en raison de blessures ou accident, les banderilleros d’une cuadrilla ne pourraient achever leurs interventions,
ils seront remplacés par les plus jeunes de leurs collègues des autres cuadrillas.



CHAPITRE IV - DU DERNIER TIERS (TERCIO) DU COMBAT
ARTICLE 80
Avant de commencer la « faena de muleta » à son premier toro, le matador devra demander au président, montera
en main, l’autorisation de l’effectuer. Il devra également le saluer après la mort du dernier toro qu’il lui appartenait de
combattre selon le tour de rôle normal.
ARTICLE 81
1 - Il est interdit aux toreros d’enfoncer l’épée déjà plantée dans le toro, de donner le coup de grâce (apuntillar) avant
qu’il ne soit tombé ou de le blesser de quelque façon que ce soit pour accélérer sa mort.
2 - Le matador en piste ne pourra entrer à nouveau « a matar » tant que demeurera en place sur la bête une épée
utilisée lors d’une tentative précédente.
3 - Les toreros qui ne respecteraient pas les prescriptions de cet article pourront être sanctionnés comme auteurs
d’une infraction légère.
4 - Le matador ne pourra descabeller (descabellar) le toro qu’après avoir enfoncé une première épée.
ARTICLE 82
Si, dix minutes après la première passe de muleta l’animal n’est pas mort, le président ordonnera que soit donné le
premier avis, trois minutes après le second, et deux minutes plus tard le troisième et dernier.
Le matador et les autres toreros devront alors se retirer à la barrière jusqu’à ce que l’animal regagne les corrals ou
soit « apuntillado » en piste. Au cas où il serait impossible de faire rentrer l’animal dans les corrals ou de le tuer avec
la puntilla en piste, le président ordonnera au matador suivant dans l’ordre des interventions de le mettre à mort soit
avec l’épée ou avec le descabello en fonction de l’état de l’animal.
Une fois ordonnée la grâce par le président au moyen du mouchoir réglementaire, le matador devra quand même
simuler l’exécution de la mise à mort. Pour cela, il utilisera une banderille à la place de l’épée.
Une fois simulée la mise à mort et plantée la banderille on rentrera l’animal au corral où lui seront prodigués les soins
indispensables à sa récupération physique.
Dans un tel cas, si le matador a été récompensé d’une ou deux oreilles ou exceptionnellement de la queue, on
simulera la remise de ces trophées.
Lorsqu’un animal sera gracié, l’éleveur sera tenu de rembourser à l’organisateur le prix de la viande.
ARTICLE 83
Les trophées octroyés aux matadors consistent en salut au « tiers », tour de piste, concession d’une ou de deux
oreilles du toro abattu et la sortie sur les épaules par la porte principale de la plaza. L’éventuel octroi de la queue sera
laissé à la seule appréciation du Président.
Les trophées seront concédés de la manière suivante :
- les saluts et le tour de piste seront effectués par le matador conformément aux souhaits du public qui, par
ses applaudissements en aura exprimé le désir.
- la concession d’une oreille sera accordée par le Président sur pétition majoritaire du public. L’octroi de la
seconde oreille sera de la seule compétence du Président qui pour se faire, prendra en compte la demande du public,
le comportement de l’animal pendant le combat, la bonne conduite de celui-ci dans tous les tercios et le travail réalisé
tant à la cape qu’à la muleta et, principalement, la façon dont l’estocade a été portée.
La découpe des appendices sera effectuée en présence d’un alguazil qui sera à son tour chargé de les remettre au
matador. La sortie en triomphe (« a hombros ») par la porte principale de la plaza sera permise seulement lorsque le
matador aura coupé deux oreilles au moins au cours de la course .
S’il y a pétition majoritaire du public, le Président pourra ordonner au moyen du mouchoir bleu, le tour de piste de la
dépouille de l’animal qui l’aurait mérité par sa bravoure exceptionnelle au cours du combat.
Le ganadero ou le mayoral pourront saluer ou faire un tour de piste si la majorité du public le réclame.
ARTICLE 84
Lorsqu’un animal aura mérité d’être gracié en raison de son excellente présentation et son excellent comportement
dans toutes les phases du combat sans exception, notamment en prenant les piques avec style et bravoure, le
Président pourra dans les circonstances qui suivent, accorder cette grâce afin que l’animal puisse être utilisé comme
« semental », après les soins nécessités par son état physique et ses blessures, et participer ainsi à la préservation et
l’amélioration de la race et de la caste de l’espèce.
La grâce devra être demandée majoritairement par le public ainsi que par le matador concerné qui en manifestera
expressément le désir. Il sera de plus indispensable que le ganadero ou le mayoral de l’élevage concerné fasse
connaître son accord pour l’intermédiaire d’un alguazil.
CHAPITRE V - AUTRES DISPOSITIONS
ARTICLE 85
Le président pourra ordonner le renvoi des animaux sortis en piste si ceux-ci s’avèrent manifestement impropres au
combat en raison de défauts ostensibles ou de comportement empêchant son déroulement normal.
Lorsqu’un animal deviendra inutilisable au cours du combat, de telle sorte qu’il sera nécessaire de le mettre à mort en
piste au moyen de la puntilla, il ne sera pas remplacé par un autre.
Si le matador indique que l’animal qu’il est en train de combattre a déjà été toréé, le président pourra ordonner son
renvoi et son remplacement par un autre.
Dès son retour aux corrals, l’animal devra obligatoirement être abattu en présence du vétérinaire.
Lorsque après un temps raisonnable il n’aura pas été possible de faire rentrer l’animal aux corrals, le président
ordonnera qu’il soit mis à mort en piste par le puntillero ou, si ceci n’est pas possible, par le matador de tour,
éventuellement aidé par sa cuadrilla de picadors et banderilleros.
ARTICLE 86
En cas de mauvais temps, ou de menace de mauvais temps, susceptible d’empêcher le déroulement normal de la
course, le président avant que ne commence le « paseillo » demandera aux matadors leur opinion quant à la
possibilité de voir le spectacle se dérouler dans des conditions normales. Il leur précisera qu’une fois commencé, celuici
ne pourra être suspendu qu’en cas de détérioration importante et prolongée des conditions météorologiques. Il sera
procédé de la même façon lorsque le vent constituera par sa violence un risque grave pour les toreros. Tenant compte
de l’opinion majoritaire exprimée par les matadors, le président décidera de la célébration de la course ou de son
renvoi.
Si une fois commencé le spectacle voyait son déroulement gravement perturbé par les conditions météorologiques ou
autres, le président pourra ordonner sa suspension temporaire jusqu’à l’amélioration de la situation, ou en cas de
persistance du mauvais temps, sa suspension définitive.