Tercio de Pique | Indulto | Passes de cape | Passe de muleta | Règlement UVTF des tecios |
La bravoure se révèle en fonction de la charge et
le picador
doit appliquer la pique à la base du morillo (bosse charnue située à la
base du
cou).
Le taureau brave doit : - s’élancer de loin
- pousser le cheval en «
mettant les reins »
(c’est-à-dire en poussant de toute sa longueur) sans
agiter la tête de bas en haut ou de droite à gauche afin de
se dégager, faisant
ainsi "sonner" les étriers ( un toro donnant des coups de tête
ne peut obtenir le tour d'honneur posthume) .
- faire preuve d'abnégation
face à la douleur
(un toro brave sentant encore le fer dans son corps ne
sortira
pas du peto (carapaçon ou protection du cheval), le picador
doit donc sortir la pique pour une autre mise en suerte* ).
La
bravoure ne peut se juger qu'après la deuxième
pique , car le toro
prouve sa pugnacité par sa volonté consciente
d'attaquer malgré le danger et
la douleur . De ce fait, on ne peut accepter qu'une
première pique
s'éternise et les peones ou le maestro doivent réaliser
au plus vite un quite ( action d'écarter le toro ) .
Après
trois mises en suerte (*placement du toro), si le toro ne charge pas,
il
n’est plus tenu compte des lignes.
Il est important de rappeler que le picador est aux ordres du
Maestro
et même si le torero semble être scandalisé,
gesticulant haut et
fort, il n'en demeure pas moins que le picador ne fait
qu'appliquer ses directives. A
ce sujet, vous remarquerez parfois, le
positionnement du Maestro ou de leurs peones faisant illusion
de loin
avec leurs capes et retardant ainsi la sortie du
toro .
Les piques qui invalident le toro et sont par conséquence inadmissibles :
- fer
placé trop en arrière du morillo, à la base de la colonne vertébrale
- fer
placé au
niveau de l'omoplate
- le picador vrille et se reprend
par "pompage" afin
d'agrandir la plaie
- le picador ferme
la sortie du toro en pratiquant la
carioca.
Ces
actions ont pour objectif de châtier davantage le
toro et
celui ci ne chargera plus et sera sur la défensive lors de la lidia.Vous
devez impérativement manifester
votre désapprobation et mécontentement
Les
toros ont des comportements différents à la pique
selon leurs
encastes. Ainsi, les toros du sang Santa Coloma sont braves à la pique
tandis
que les toros de lignée Atanasio Ferandez ( que vous verrez
notamment à
Mont de Marsan Moïse Fraïle Valdefresno Adelaïde Rodriguez )
ont des
comportements dans un premier temps de manso " abanto " ou "
suelto " fuyard, difficile à fixer devant la cape - se
dégagent de
la pique ou fuyant la pique , mais finissent " à màs " et se
grandissent devant la muleta. C'est le paradoxe des atanasios toros
manso mais
nobles.
ndulto (art 84 *)
: La bravoure se révèle
en fonction de la charge et le picador
doit appliquer la pique à la base du morillo (bosse charnue située à la
base du
cou). La
bravoure ne peut se juger qu'après la deuxième
pique , car le toro
prouve sa pugnacité par sa volonté consciente
d'attaquer malgré le danger et
la douleur . De ce fait, on ne peut accepter qu'une
première pique
s'éternise et les peones ou le maestro doivent réaliser
au plus vite un quite ( action d'écarter le toro )
Acte par
lequel le président ( mouchoir orange ) accorde la grâce à un taureau
en reconnaissance de sa bravoure exceptionnelle dans toutes les phases
du combat à condition :
-
que la grâce soit demandée majoritairement par le public
- que le torero la sollicite
expressément
- que l'éleveur ou
le moyoral donne son accord.
A
noter que : l'article 73 alinéa 11 du réglement taurin précise
que " Aucun toro ne pourra
obtenir une "vuelta al ruedo" ou "l'indulto" s'il n'a pas fait preuve d'une
bravoure suffisante à la pique ( voir rubrique "les tercios " du site ).
alinéa 6 - Les
animaux recevront un châtiment approprié, pas inférieur à deux piques
, à chaque cas selon les circonstances. Le matador en piste pourra demander
s'il l'estime opportun, le changement de tercio et le président décidera
de ce qu'il a à faire, compte tenu du châtiment reçu par l'animal.
Le président pourra d'autre part ordonner le changement de tercio lorsqu'il
jugera que l'animal a été suffisamment châtié
Le taureau brave doit : - s’élancer de loin
- pousser le cheval
en « mettant les
reins »
(c’est-à-dire en poussant de toute sa longueur) sans
agiter la tête de bas en haut ou de droite à gauche afin de
se dégager, faisant
ainsi "sonner" les étriers ( un toro donnant des coups de tête
ne peut obtenir le tour d'honneur posthume) .
- faire preuve
d'abnégation face à
la douleur
(un toro brave sentant encore le fer dans son corps ne
sortira
pas du peto (carapaçon ou protection du cheval), le picador
doit
donc sortir la pique pour une autre mise en suerte* ).
Lorsqu'un animal aura mérité d'être gracié
en raison de son excellente présentation et son excellent comportement
dans toutes les phases du combat sans exception, notamment en prenant les piques
avec style et bravoure , le Président pourra dans les circonstances qui
suivent, accorder cette grâce afin que l'animal puisse être utilisé
comme " semental ", après les soins nécessités
par son état physique et ses blessures, et participer ainsi à la
préservation et l'amélioration de la race et de la caste de l'espèce.
La grâce devra être demandée mais majoritairement par le
public ainsi que par le matador concerné qui en manifestera expressément
le désir. Il sera de plus indispensable que le ganadero ou le mayoral de
l'élevage concerné fasse connaître son accord pour l'intermédiaire
d'un alguazil.
Les passes de cape :
- Envoyer les photos des autres passes de Capote - Merci - Passes expliquées Deuxième tercio : Les banderilles Troisième tercio : Les passes de Muleta :
Passes expliquées ( cliquez içi ) Règlement taurin des tercios CHAPITRE II - DU PREMIER TIERS (TERCIO) DU COMBAT ARTICLE 72 1 - Le président ordonnera l’entrée en piste des picadors une fois que l’animal aura été travaillé avec la cape par le matador. 2 - Pour faire courir l’animal et l’arrêter, il ne pourra y avoir en piste plus de trois banderilleros qui s’y emploieront dès sa sortie dans le ruedo en évitant des courses inutiles. 3 - Il est interdit de « recortar » (tordre) l’animal de l’aveugler dans le capote pour provoquer un choc contre la barrière ou de lui faire donner des coups de cornes contre les burladeros. Le matador qui enfreindrait cette interdiction recevra un avertissement du président et dans ce cas pourrait être sanctionné comme auteur d’une infraction légère, en particulier si par la suite de son intervention irrégulière l’animal souffrait d’une diminution sensible de ses facultés. En cours de spectacle, à la demande du chef de lidia ou du président de la course, l’état de la surface de la piste sera rectifié si cet état l’exige. L’organisateur disposera du matériel immédiatement disponible. ARTICLE 73 1- Les picadors interviennent chacun à leur tour. Celui qui doit intervenir se place conformément aux directives du matador concerné, à l’opposé du toril, alors que l’autre picador se positionne dans la partie de piste opposée au premier. 2 - Lorsque le picador se prépare à piquer, il le fait en citant l’animal sur la droite sans dépasser le cercle le plus proche de la barrière. Le picador veillera à ce qu’aucun torero ne s’avance au delà de son étrier gauche. L’alguazil interviendra en cas d’infraction à cette règle. 3 - L’animal devra être mis en suerte sans qu’il ne franchisse le cercle le plus éloigné de la barrière et, à aucun moment, les toreros ou les monosabios ne pourront se tenir du côté droit avec son cheval. 4 - Quand l’animal s’élance vers le cheval le picador effectuera la suerte par la droite, perpendiculaire au cercle extérieur. Il est interdit de vriller, de fermer la sortie à l’animal, de tourner autour de lui, d’insister ou de maintenir le châtiment s’il est mal donné. Le picador devra piquer dans le haut du morillo. Si le toro se sépare du cheval, il est interdit de le piquer à nouveau immédiatement. Les toreros devront écarter immédiatement le toro pour, s’il y a lieu, le remettre à nouveau en suerte tandis que le picador fera reculer son cheval afin de le repositionner. Les toreros opèreront de la même façon lorsque l’exécution de la suerte est incorrecte et surtout si elle se prolonge trop longtemps. Les picadors pourront à tout moment se défendre et protéger leur cheval. 5 - Si le toro ne charge pas le cheval après avoir été placé à trois reprises au delà du second cercle il sera mis en suerte sans qu’il soit tenu compte de cette limite. 6 - Les animaux recevront un châtiment approprié, pas inférieur à deux piques, à chaque cas selon les circonstances. Le matador en piste pourra demander, s’il l’estime opportun, le changement de tercio et le président décidera de ce qu’il a à faire, compte tenu du châtiment reçu par l’animal. Le président pourra d’autre part ordonner le changement de tercio lorsqu’il jugera que l’animal a été suffisamment châtié. 7 - Lorsque le président ordonne le changement de tercio, les picadors doivent cesser immédiatement le châtiment, mais ils pourront continuer à se défendre et protéger leur cheval jusqu’à ce que les toreros retirent l’animal. 8 - Les toreros à pied qui enfreignent les normes relatives à l’exécution de la pique recevront un avertissement du président et pourront être sanctionnés au troisième avertissement en tant qu’auteurs d’une faute légère. Les monosabios sont considérés comme auxiliaires du picador, et à cet effet, pourront utiliser un bâton. 9 - Le président donnera un avertissement aux picadors contrevenant aux dispositions du présent article et pourra les sanctionner selon la gravité de l’infraction commise. 10 - Un subalterne de la même cuadrilla se tiendra en piste à côté du picador qui ne participe pas à la suerte de piques, afin d’effectuer les quites permettant d’éviter que l’animal dans sa fuite n’entre en contact avec son cheval. 11 - Aucun toro ne pourra obtenir la « vuelta al ruedo » (tour de piste post mortem) ou « l’indulto » (grâce du président) s’il n’a pas fait preuve d’une bravoure suffisante à la pique. ARTICLE 74 1 - Durant l’exécution de la suerte de piques, tous les matadors demeureront à la gauche du picador. Le matador à qui correspond la lidia dirigera le déroulement de la suerte et interviendra au moment qu’il jugera nécessaire. 2 - Nonobstant ce qui précède, après chaque pique, les autres matadors feront un quite par ordre d’ancienneté. Si l’un d’entre eux décline l’offre, son tour passera. ARTICLE 75 Lorsque pour un accident quelconque l’un ou les deux picadors de la cuadrilla en piste ne peuvent continuer leur prestation, ils seront remplacés par ceux des autres cuadrillas par ordre d’ancienneté inversé. ARTICLE 76 Lorsque du fait de sa couardise, un animal ne pourra être piqué dans les formes indiquées dans les précédents articles, le président pourra, à la demande du matador concerné, ordonner le changement de tercio et décider de la pose des banderilles noires ou de châtiment. CHAPITRE III - DU DEUXIEME TIERS (TERCIO) DU COMBAT ARTICLE 77 1 - Une fois le changement de tercio ordonné par le président on banderillera l’animal en lui posant trois paires de banderilles ou au minimum deux sur décision du président. 2 - Les banderilleros interviendront deux par deux. 3 - Pendant l’exécution de ce tercio, le matador qui doit combattre le toro suivant se placera au centre du ruedo derrière le banderillo qui va intervenir, tandis que le troisième matador se placera derrière l’animal. De plus deux peones pourront intervenir afin d’aider les banderilleros. 4 - S’ils le désirent, les matadors pourront banderiller eux-mêmes l’animal qu’ils ont à combattre et, s’ils le souhaitent, inviter les autres matadors à participer également à la suerte. ARTICLE 78 Les toreros qui poseraient des banderilles sans autorisation après l’annonce du changement de tercio seront sanctionnés. ARTICLE 79 Lorsqu’en raison de blessures ou accident, les banderilleros d’une cuadrilla ne pourraient achever leurs interventions, ils seront remplacés par les plus jeunes de leurs collègues des autres cuadrillas. CHAPITRE IV - DU DERNIER TIERS (TERCIO) DU COMBAT ARTICLE 80 Avant de commencer la « faena de muleta » à son premier toro, le matador devra demander au président, montera en main, l’autorisation de l’effectuer. Il devra également le saluer après la mort du dernier toro qu’il lui appartenait de combattre selon le tour de rôle normal. ARTICLE 81 1 - Il est interdit aux toreros d’enfoncer l’épée déjà plantée dans le toro, de donner le coup de grâce (apuntillar) avant qu’il ne soit tombé ou de le blesser de quelque façon que ce soit pour accélérer sa mort. 2 - Le matador en piste ne pourra entrer à nouveau « a matar » tant que demeurera en place sur la bête une épée utilisée lors d’une tentative précédente. 3 - Les toreros qui ne respecteraient pas les prescriptions de cet article pourront être sanctionnés comme auteurs d’une infraction légère. 4 - Le matador ne pourra descabeller (descabellar) le toro qu’après avoir enfoncé une première épée. ARTICLE 82 Si, dix minutes après la première passe de muleta l’animal n’est pas mort, le président ordonnera que soit donné le premier avis, trois minutes après le second, et deux minutes plus tard le troisième et dernier. Le matador et les autres toreros devront alors se retirer à la barrière jusqu’à ce que l’animal regagne les corrals ou soit « apuntillado » en piste. Au cas où il serait impossible de faire rentrer l’animal dans les corrals ou de le tuer avec la puntilla en piste, le président ordonnera au matador suivant dans l’ordre des interventions de le mettre à mort soit avec l’épée ou avec le descabello en fonction de l’état de l’animal. Une fois ordonnée la grâce par le président au moyen du mouchoir réglementaire, le matador devra quand même simuler l’exécution de la mise à mort. Pour cela, il utilisera une banderille à la place de l’épée. Une fois simulée la mise à mort et plantée la banderille on rentrera l’animal au corral où lui seront prodigués les soins indispensables à sa récupération physique. Dans un tel cas, si le matador a été récompensé d’une ou deux oreilles ou exceptionnellement de la queue, on simulera la remise de ces trophées. Lorsqu’un animal sera gracié, l’éleveur sera tenu de rembourser à l’organisateur le prix de la viande. ARTICLE 83 Les trophées octroyés aux matadors consistent en salut au « tiers », tour de piste, concession d’une ou de deux oreilles du toro abattu et la sortie sur les épaules par la porte principale de la plaza. L’éventuel octroi de la queue sera laissé à la seule appréciation du Président. Les trophées seront concédés de la manière suivante : - les saluts et le tour de piste seront effectués par le matador conformément aux souhaits du public qui, par ses applaudissements en aura exprimé le désir. - la concession d’une oreille sera accordée par le Président sur pétition majoritaire du public. L’octroi de la seconde oreille sera de la seule compétence du Président qui pour se faire, prendra en compte la demande du public, le comportement de l’animal pendant le combat, la bonne conduite de celui-ci dans tous les tercios et le travail réalisé tant à la cape qu’à la muleta et, principalement, la façon dont l’estocade a été portée. La découpe des appendices sera effectuée en présence d’un alguazil qui sera à son tour chargé de les remettre au matador. La sortie en triomphe (« a hombros ») par la porte principale de la plaza sera permise seulement lorsque le matador aura coupé deux oreilles au moins au cours de la course . S’il y a pétition majoritaire du public, le Président pourra ordonner au moyen du mouchoir bleu, le tour de piste de la dépouille de l’animal qui l’aurait mérité par sa bravoure exceptionnelle au cours du combat. Le ganadero ou le mayoral pourront saluer ou faire un tour de piste si la majorité du public le réclame. ARTICLE 84 Lorsqu’un animal aura mérité d’être gracié en raison de son excellente présentation et son excellent comportement dans toutes les phases du combat sans exception, notamment en prenant les piques avec style et bravoure, le Président pourra dans les circonstances qui suivent, accorder cette grâce afin que l’animal puisse être utilisé comme « semental », après les soins nécessités par son état physique et ses blessures, et participer ainsi à la préservation et l’amélioration de la race et de la caste de l’espèce. La grâce devra être demandée majoritairement par le public ainsi que par le matador concerné qui en manifestera expressément le désir. Il sera de plus indispensable que le ganadero ou le mayoral de l’élevage concerné fasse connaître son accord pour l’intermédiaire d’un alguazil. CHAPITRE V - AUTRES DISPOSITIONS ARTICLE 85 Le président pourra ordonner le renvoi des animaux sortis en piste si ceux-ci s’avèrent manifestement impropres au combat en raison de défauts ostensibles ou de comportement empêchant son déroulement normal. Lorsqu’un animal deviendra inutilisable au cours du combat, de telle sorte qu’il sera nécessaire de le mettre à mort en piste au moyen de la puntilla, il ne sera pas remplacé par un autre. Si le matador indique que l’animal qu’il est en train de combattre a déjà été toréé, le président pourra ordonner son renvoi et son remplacement par un autre. Dès son retour aux corrals, l’animal devra obligatoirement être abattu en présence du vétérinaire. Lorsque après un temps raisonnable il n’aura pas été possible de faire rentrer l’animal aux corrals, le président ordonnera qu’il soit mis à mort en piste par le puntillero ou, si ceci n’est pas possible, par le matador de tour, éventuellement aidé par sa cuadrilla de picadors et banderilleros. ARTICLE 86 En cas de mauvais temps, ou de menace de mauvais temps, susceptible d’empêcher le déroulement normal de la course, le président avant que ne commence le « paseillo » demandera aux matadors leur opinion quant à la possibilité de voir le spectacle se dérouler dans des conditions normales. Il leur précisera qu’une fois commencé, celuici ne pourra être suspendu qu’en cas de détérioration importante et prolongée des conditions météorologiques. Il sera procédé de la même façon lorsque le vent constituera par sa violence un risque grave pour les toreros. Tenant compte de l’opinion majoritaire exprimée par les matadors, le président décidera de la célébration de la course ou de son renvoi. Si une fois commencé le spectacle voyait son déroulement gravement perturbé par les conditions météorologiques ou autres, le président pourra ordonner sa suspension temporaire jusqu’à l’amélioration de la situation, ou en cas de persistance du mauvais temps, sa suspension définitive. |