pena toro cardeno du secteur de la communauté de grenade sur adour


La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses. " Platon "



PEñA TORO CàRDENO

Prochaine sortie de la peña le 17 novembre à Malabat - inscription demandée - - Venez nombreux - - - Vous pouvez envoyer vos chroniques taurines à toro.cardeno@yahoo.fr
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Prochaine sortie :
 

Chers Amis  Aficionados,

 

         En cette fin de temporada, la peña organise une sortie à la GANADERIA DE MALABAT à Brocas le Samedi 17 Novembre 2007 :

Vertical Scroll: MENU

Perle du Japon
Poule au pot
Carcasses de Canard Grillé
Haricots Verts
Salade
Dessert

Café – Vin compris
 


   Départ en Bus à 09 heures 45  du parking de l’école

Notre Dame, avenue d’Hésingue à Grenade sur l’Adour

ü   Visite guidée de la Ganaderia

ü   Capéa ouverte à tous

ü   Apéritif (1 offert par la peña)

ü   Repas

ü   Retour en Bus en fin d’après-midi

 

 

TARIF : 20 euros la journée

Comprenant bus + visite + capéa + Repas (avec 1 apéro offert)

 

Réponse IMPERATIVE avant le mercredi 13 novembre 2007

Inscription à retourner accompagnée du règlement au nom de :

PEÑA TORO CARDENO 765 CHEMIN DE PÉBÉROT 40270 GRENADE S/ L’ADOUR

 

Nom, Prénom :…………………………………………………………

 

Adresse :……………………………………………………………………………….

 

SORTIE MALABAT

 

20€          x  ……………  =  ……………€

 

 

Amitiés Taurines,

 
-En journée libre par voiture à la Fiesta Campera de Rion le 25 novembre .
Pour les inscriptions , contactez le Président ou courriel à toro.cardeno@yahoo.fr   



Le taureau à travers les âges


Le combat entre l’homme et l’animal existe depuis que les deux espèces co-existent, quelles qu’en soient les raisons ou motivations. Depuis les premiers temps, le plus présent  des animaux en lutte avec  l’homme est le taureau, à travers notamment son ancêtre direct  l’auroch, ancêtre aussi de la plupart des bovins domestiques. L’auroch s’étend pendant le Pléistocène de son lieu d’origine l’Asie jusqu’au reste du monde. Ainsi, à la fin de la période glaciaire, l’auroch occupe un territoire très vaste allant de la pointe occidentale de l’Europe jusqu’aux régions les plus orientales d’Asie, puis des toundras de l’Arctique jusqu’à l’Afrique du Nord et à l’Inde. C’est au XVIIème siècle que les derniers aurochs sauvages disparaissent  dans les forêts d’Europe centrale. De plus, il est à noter que  le taureau est le premier animal d’élevage apprivoisé par l’homme qui l’a domestiqué vers 7000 av J.C.

Animal sauvage ou animal domestiqué, animal combattu ou animal sacré et déifié, le taureau est donc  en lien étroit avec l’homme depuis des temps immémoriaux


Préhistoire :
dans des cavernes paléolithiques et néolithiques (Altamira en Espagne ou Lascaux en France) des peintures rupestres attestent de l’existence des combats d’hommes contre le taureau.

                                                                                       

Lascaux




- 9000 av JC : Le mythe de l'Atlantide





Ile légendaire engloutie, mentionnée par Platon dans le Timée,  selon le récit de Cristias qu'il tenait de son  arrière-grand-père, Dropidès, selon une confidence du législateur Solon (VIe siècle av. J.-C.)  qui le tenait lui-même  d'un prêtre égyptien du temple de Saïs.  

 
Des taureaux étaient libérés dans l'enceinte du sanctuaire de Poséidon ; les dix rois y étaient seuls et priaient le dieu de capturer la victime qui lui serait agréable ; sans armes de fer, avec des épieux et des lacs, ils se mettaient en chasse.
Celui des taureaux qu'ils avaient capturé, ils le conduisaient à la colonne et l'égorgeaient à son sommet, contre l'inscription. Sur la colonne, outre les lois, figurait un serment qui prononçait de terribles imprécations contre ceux qui le trahiraient.
Quand donc, après avoir sacrifié selon leurs lois, ils consacraient tous les membres du taureau, ils remplissaient de vin trempé un cratère, et lançaient un caillot de sang sur chacun d'eux. Le reste était porté au feu et la colonne était purifiée.

(Platon, Cristias)




-4000-2000 av JC : Région de l’ancienne Mésopotamie (aujourd’hui région englobant l’Irak, la Syrie et la Turquie)

                          Roi kassite Melishippak II.                                                    Taureau sur la porte d'Ishtar à Babylone



L'empire Summérien (inventeur de l'écriture)
5000 av JC - 1750 av JC - Vallée du Tigre et de l’Euphrate ( Our, Uruk)

Nanna ou Sîn , dieu mésopotamien de la Lune étant considéré comme le « Père des dieux » ou le « Créateur de toute chose ».
Le dieu Lune est representé comme un vieil homme pourvu d'une longue barbe. Il pouvait être ailleurs montré chevauchant un taureau ailé, ou naviguant sur une barque céleste. Ses symboles sont le croissant de lune, le taureau et le trépieds (peut-être un support de lampe).



  Gilgamesh roi d'Uruk

C’est d’ailleurs dans cette région de la Mésopotamie qu’a été écrit le premier texte littéraire connu de l’humanité et qui en inspira bien d’autres (dont la Bible ou L’Iliade et l’Odyssée d’Homère). Dans cette œuvre majeure de la civilisation mésopotamienne, il est déjà question du combat entre l’homme et le taureau. Ce texte écrit vers  4000 ans avant notre ère, en akkadien, sur des tablettes d’écriture cunéiforme,  découvert en Irak par des archéologues allemands dans les années 1870, est L’épopée de Gilgamesh dont le héros éponyme fut un des rois d’Uruk. En 2003, sous le désert irakien, qui correspond aujourd’hui à une partie de l’ancienne Mésopotamie, une expédition allemande a découvert le site supposé de la ville entière d’Uruk ainsi que le tombeau du Roi Gilgamesh.
    Le protagoniste principal de cette épopée, le Roi Gilgamesh, est une figure légendaire et mythique sumérienne qui a très probablement un fondement historique. Dans la légende, quand les pluies du grand déluge cessèrent, une des premières terres à émerger fut la Mésopotamie. Les hommes y construisirent des villes dont la plus belle fut Uruk et Gilgamesh son cinquième roi auquel il est attribué 126 ans de règne. Fils de Lugalbanda (« roi furieux » en sumérien) et de la déesse Ninsun (« dame de la vache sauvage »), Gilgamesh est deux tiers Dieu et un tiers humain, et son nom est souvent dans les textes accompagné du déterminant propre aux êtres divins, en forme d’étoile (DINGIR)-(TENGER)-TANGRA (cependant rien ne prouve qu’un culte lui ai été rendu de son vivant).
L’épopée de Gilgamesh  comprend douze chapitres écrits en vers (douze tablettes en version ninivite). Ces chapitres rapportent les exploits remarquables de Gilgamesh par lesquels il espère de son vivant devenir une légende : il est en effet avide d’échapper à sa condition de mortel et l’épopée retrace symboliquement sa quête éperdue d’immortalité ainsi que sa quête initiatique qui lui permettra de découvrir les causes du grand déluge causé par les Dieux. Aux cours de ses péripéties, Gilgamesh est accompagné d’Endikou son double et ami, le thème de l’amitié étant lui aussi important dans l’épopée. Au début du chapitre I, les Dieux pour punir Gilgamesh de sa tyrannie, de son tempérament dur et intransigeant, incarnant les forces de l’ombre, avaient fait confectionner par la déesse Aruru un double de Gilgamesh en argile, Endikou son jumeau antagoniste représentant les forces de la lumière. Les deux hommes, après s’être battus, vont vite comprendre l’intérêt d’unir leurs forces, de devenir amis, leur complémentarité leur permettant d’accomplir à deux de grands exploits.
Le combat entre Gilgamesh et le Taureau-céleste  est raconté dans le chapitre VI. Le Taureau-céleste est alors l’animal symbole d’ An ( Dieu du Ciel, de la Végétation et de la Pluie), et ce Taureau est l’arme suprême des Dieux car il est capable de créer des gouffres enflammés et des tempêtes de feu. Dans son épopée, Gilgamesh a attiré l’attention des Dieux par ses exploits narrés au cours des chapitres I à V, et la déesse Ishtar, déesse de l’amour, est séduite par les prouesses de Gilgamesh au point qu’elle lui déclare son amour et son désir de devenir son épouse. Néanmoins Gilgamesh repousse avec mépris les avances d’Ishtar invoquant en particulier le sort funeste qu’avaient subi ses précédents amants. Offensée, la déesse demande alors à son père Anu, le plus grand des Dieux, de la venger. Il accepte en lui accordant  l’aide du Taureau-céleste destiné à dévaster Uruk et à tuer Gilgamesh. Ishtar emmène le Taureau-céleste et le lâche au centre de la ville. Le taureau se rend au bord de l’Euphrate et l’assèche presque totalement en sept lampées. Puis il dévaste la ville en s’y ébrouant par trois fois et en y creusant des crevasses qui engloutissent les habitants. Endikou tombe à moitié dans l’une d’elle mais parvient d’un bond à en sortir et à se saisir des cornes du Taureau. Il appelle à l’aide Gilgamesh et les deux hommes mettent au point un stratagème pour vaincre le Taureau qui se débat. Le combat entre les deux hommes et le Taureau s’engage alors. Endikou s’accroche à la queue du taureau pour maintenir celui-ci pendant que Gilgamesh armé de son glaive se positionne face à la bête. Au moment opportun, Gilgamesh plonge son glaive entre les cornes et la nuque du Taureau qui s’effondre mortellement vaincu. En représailles contre Ishtar qui se lamente avec fureur, Endikou arrache une patte du Taureau et la jette au visage de la déesse. Celle-ci, en compagnie de courtisanes, accomplit une déploration face à la patte du taureau. De leur côté, Endikou et Gilgamesh offrent le cœur de la bête à Shamash (nom akkadien du Dieu Soleil ou Utu en sumérien) et Gilgamesh fait aussitôt parer d’un placage d’or et de lazulite les cornes du Taureau afin de les offrir en culte à son père Lugalbanda. Enfin, les deux héros traversent triomphants la ville  et, le soir venu, fêtent leur victoire face au Taureau dans le palais de Gilgamesh…
Sources : Mythes du Proche-Orient ancien par Thomas Römer / Mythologie de la Mésopotamie / Wikipédia





L'empire d'Akkad ou  akkadien  ( fondé par Sargon) 2900–2200 av. J.-C.
S
argon fut abandonné dans un fleuve ( tout comme Moïse) . Il fut sauvé par un jardinier du nom d'Aqqi. . Devenu le serviteur du roi  Ur-Zababa, il parvint au rang de prince mais le détrôna et conquit la Mésopotamie.
Sa fille, Enheduanna fut élevée au rang de grande prêtresse du temple du dieu-lune, Nanna. 

L'empire Assyrien  ( 1600 -600
av. J.-C.)

Taureau androcéphale ailé
assyrien du règne de Sargon II (721-705) à Khorsabad (antique Dur-Sharrukin
Les taureaux ailés à tête humaine, avaient un caractère divin et étaient les gardiens des portes de la ville et du palais de Sargon . 
 


L'empire Perse  ( 500 - 331 av. J.-C.)


Colonne du palais de Darius à Persepolis

Chapiteau de la salle du conseil  de l'Apadana, le palais de Darius fut détruit par Alexandre le grand

 
 

 Par ailleurs, L’Egypte antique compte trois taureaux sacrés : Apis, Mnévis et Boukhis. Apis est vénéré dès l’époque préhistorique jusqu’à l’époque romaine. Il est  symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique. L’Apis est de pelage noir, un triangle blanc sur le front, un signe en forme de vautour aux ailes déployées sur le dos, les poils de la queue doubles et enfin un signe en forme de scarabée sous la langue. Il est représenté sous la forme d’un taureau portant un disque solaire entre les cornes et souvent aussi l’uraeus (c’est le cobra femelle chargé de protéger les pharaons).Quant à  Mnévis, lui aussi de pelage noir et représenté de la même façon qu’Apis,  il est l’incarnation sur terre du dieu Rê et médiateur du dieu Atoum. Enfin Boukhis est le taureau sacré de Moutou et sa particularité, par rapport à Apis et Mnévis, est que  son poil change de couleur toutes les heures et est disposé en sens contraire de tous les autres animaux.




                                                                                Apis avec le disque solaire

 De même, en Crète, le palais de Knossos regorge de représentations taurines sur lesquelles figurent de jeunes gens - garçons ou filles – qui affrontent à main nue des taureaux spécialement capturés pour le sacrifice cérémoniel.    





Dans la mythologie antique :

    Europe, princesse phénicienne, fille d'Agénor (roi de Tyr)  est enlevée sur une plage de Sidon ( dans l'actuelle Turquie)  par Zeus, alors métamorphosé en taureau blanc, afin de l'approcher sans pour autant l'apeurer et échapper à la jalousie de son épouse Héra. De leur union naissent Minos, Rhadamanthe et Sarpédon

 
                                   Enlèvement d'Europe par Rubens                et                              fresque à Pompeï



          Minos et son  frère Sarpédon se disputaient le  trône de Crête . Poséidon,  fit surgir un taureau de la mer pour prouver que Minos  était l'élu des dieux. Mais ne voulant pas sacrifier comme promis le taureau au dieu, Poséidon envoûta le  taureau qui  séduisit Pasiphaé la femme de Minos, fille d'Hélios et mère notamment d'Ariane, d'Androgée et de Phèdre.
Selon le pseudo-Apollodore (III, 1, 2) : « Dédale construisit une vache de bois montée sur des roulettes ; l'intérieur était creux, et elle était recouverte d'une peau de bovidé ; il la mit dans le pré où le taureau avait l'habitude de paître, et Pasiphaé y entra. Quand le taureau s'en approcha, il la monta, comme s'il s'agissait d'une vraie vache. Ainsi la jeune femme mit au monde Astérion, dit le Minotaure : il avait la tête d'un taureau et le corps d'un homme 

Héraclès domptera le taureau,. Minos  fera enfermer le Minotaure dans le  labyrinthe construit par Dédale ( où il fut aussi enfermé et s'échappa  avec des ailes collées de cire avec son fils Icare - tombé dans la mer pour s'être trop approché du soleil-).
Athène payait un tribut à Minos pour le meurtre d'Androgée et le Minotaure était nourri tous les  ans de 7 jeunes garçons et 7 jeunes filles. Thésée, fils de Poséidon, qui a pris l'apparence d'Egée pour abuser  son épouse, accomplira six exploits puis ira à Cnossos pour tuer le monstre.
Grâce au fil d'Ariane ( fil donné par Dédale ) , il put ressortir du labyrinthe et s'échappa et abandonnera plus tard Ariane ( future femme de Dyonisos ).



Pompéi maison des Vetii
vache en bois  et Dédale                       Minotaure par Myron -également sculpteur du discobole                                                                                                                                

Dionysos est né des amours de Zeus et Sémélé. A la mort de Sémélé , devant la jalousie d' Héra,  Zeus s’empara de l’enfant  et le plaça dans sa cuisse. C'est l'origine de l'expression « être né de la cuisse de Jupiter »

Dieu des jonctions des opposés et des ambiguïtés, il est avant tout un dieu de la végétation arborescente et de tous les sucs vitaux comme la sève, l' urine, le sperme, le lait, le sang et la  vigne, qu'il est censé avoir donnée aux hommes, ainsi que  l'ivresse et la transe mystique.  Il est souvent réprésenté accompagné de taureaux ou  de cornes de taureaux.

Dans ses périples, Dyonisos se rendit à Thèbes, et incita les femmes à se joindre à ses orgies sur le mont Cithéron. Penthée, roi de Thèbes, à qui déplaisaient les menées lubriques de Dionysos, l'arrêta ainsi que toutes ses Ménades mais il perdit la raison et, au lieu d'enchaîner Dionysos, il enchaîna un taureau.
Les Ménades s'échappèrent à nouveau et, dans un état de frénésie, regagnèrent la montagne. Penthée essaya de les arrêter mais, surexcitées par le vin et dans un état de transe religieuse elles lui brisèrent les membres un à un. Sa mère Agavé les conduisait et c'est elle qui lui arracha la tête.
A Orchomène, les trois filles de Minyas, nommées Alcathoé Leucippe et Arsippé, refusèrent de participer aux orgies, bien que Dionysos lui-même, déguisé en jeune fille, les y eût invitées.
Alors il se métamorphosa, devenant successivement lion, taureau, panthère et les rendit folles.
Son culte fut interdit à Rome suite à un scandale orgiaque  en 186 av. J.-C.






Thésée et le taureau de Marathon



Grèce antique : les rites tauromachiques s’enracinent en particulier dans les villes d’Athènes et de Thèbes.

Le châtiment de Dircée selon le mythe d'Antiope

Lycos roi de Thebes répudia sa femme Antiope et fut mise sous la cruelle tutelle de sa nouvelle épouse Dircé. Zeus, compatissant l'enleva de sa prison, et en fit son épouse. De cette union, naquirent deux jumeaux : Amphion et Zéthos. Élevés par des bergers, les deux enfants,  apprirent que leur mère, avait été injustement traitée par son mari et Dircé.
Décidés à se venger, Amphion et Zéthos envahirent avec leurs armées Thèbes, massacrèrent Lycos et attachèrent Dircé aux cornes d'un taureau . Au moment de sa mort Dircé fut changée en source.





 Marbre romain du III ap JC des thermes de Carracala                                  Fresque de la maison des Vetii à Pompei













En astronomie, la constellation du Taureau fait  référence à la divination du taureau.


                                                        Pléiade M 45 (amas d'étoiles) dans la constellation du taureau


Sous l’Empire romain la tauromachie prendra deux formes : la divination et le combat de taureau à pied ou à cheval.

- La divination :

Le mithraïsme (en persan مهرپرستی) ou culte de Mithra est un culte à mystères , célébré le  25 décembre, dont   l'acte primordial était le sacrifice d'un taureau. Concurrent important du christianisme, il fut déclaré illégal en 391 par l'édit de Constantinople de l'empereur byzantin Théodose Ier le Grand .

Franz Cumont, auteur d'une étude sur la religion de Mithra, interprète cette image à la lumière de la mythologie iranienne. Il relie l'image avec des textes qui se réfèrent au sacrifice (tauroctonie) d'un taureau par Ahriman, le dieu du mal ; des restes sanglants du taureau vont naître plus tard tous les êtres. Selon l'hypothèse de Cumont, Mithra aurait été ensuite substitué à Ahriman dans le rapport mythique, et c'est sous cette forme qu'il serait arrivé en Méditerranée orientale.

David Ulansey propose une explication radicalement différente de l'image de la tauroctonie, basée sur le symbolisme astrologique. Selon sa théorie, Mithra est un dieu si puissant qu'il est capable de transformer l'ordre même de l'Univers. Le taureau serait le symbole de la constellation du Taureau. Au début de l'astrologie, en Mésopotamie, entre le 4000 et le 2000 av. J.-C., le Soleil était au niveau du Taureau pendant l'équinoxe de printemps. À cause de la précession des équinoxes, le Soleil se place durant l'équinoxe de printemps dans une constellation différente tous les 2160 ans à peu près, ainsi il passa dans le Bélier vers l'an 2000 av. J.-C., marquant la fin de l'ère astrologique du Taureau. Le sacrifice du taureau par Mithra symboliserait ce changement, causé, selon les croyants, par l'omniprésence de leur dieu. Cela expliquerait aussi les animaux qui figurent sur les images de la tauroctonie : le chien, le serpent, le corbeau, le scorpion, le lion, la coupe et le taureau qui s'interprètent en tant que constellations du Petit Chien, de l'Hydre, du Corbeau, du Scorpion, du Lion, Verseau et Taureau, toutes placées dans l'équateur céleste pendant l'ère du Taureau. L'hypothèse expliquerait aussi la profusion d'images zodiacales dans l'iconographie mithraïque. La précession des équinoxes fut découverte et étudiée par l'astronome Hipparque au IIe siècle av. J.-C.

Une autre interprétation considère que le sacrifice du taureau représente la libération de l'énergie de la Nature. Le serpent, comme dans le symbole de l'Ouroboros, serait une allusion au cycle de la vie ; le chien représenterait l'Humanité, alimentant symboliquement le sacrifice, et le scorpion pourrait être le symbole de la victoire de la mort. Les deux compagnons de Mithra, qui portent les torches et qui s'appellent Cautès et Cautopatès représenteraient respectivement le lever et le coucher du soleil.

Pour les fidèles, le sacrifice du taureau avait sans doute un caractère salutaire, et la participation aux mystères garantissait l'immortalité.

La fin symbolique de Mithra se termine par un grand banquet où Apollon sur son char va emmener Mithra. Il apporte aux hommes l'espoir d'une vie au-delà de la mort, puisqu'il est accueilli au ciel par Apollon.
source : Wikipedia


                                                                                        Taurobole de  Mithra


Outre la tauroctonie où le Dieu Mithra sacrifie lui-même un taureau en l’égorgeant afin que son sang fertilise la terre,  il existe un autre sacrifice expiatoire, le taurobole où cette fois-ci un homme occit  un taureau  en l’honneur de Mithra. Cette offrande s’accomplit sur une pierre ou sur une planche percée de trous, elle-même positionnée au-dessus d’une fosse où se trouve un fidèle. Lorsque le taureau est égorgé, le fidèle se retrouve ainsi aspergé du sang de l’animal pour être purifié. Le musée de Lectoure, dans le Gers,  conserve les témoignages de ces rites en exposant une collection importante de tauroboles gallo-romains issus de la ville antique et de ses environs. De la même façon, dans les environs de Lyon, à Fourvière, a été découvert en 1704 un autel taurobolique datant de 160 après J.C. et que l’on peut encore admirer. Cet autel taurobolique se constitue d’un bloc parallélépipédique d’à peu près 1mètre de haut,  la face avant du bloc étant ornée d’une tête de taureau  encadrée par une dédicace en latin.  


      Autel de Lectoure 

                  Autel taurobolique Lyon

TAVROBOLIO MATRIS DM ID
QVOD FACTVM EST EX IMPERIO MATRIS D
DEVM
PRO SALVTE IMERATORIS [C]AES T. AELI
HADRANI ANTONINI AVG PII PP
LIBERORVMQVE [E]IVS
ET STATVS COLONIAE LVGDVN
L. AEMILIVS CARPV[S] IiiiiIVIR AVG ITEM
DENDROPHORVS

    VIRES EXCIPIT ET A VATICANO TRANS
TVLIT ARA ET BVCRANIVM
SVO INPENDIO CONSACRAVIT
SACERDOTE
Q. SAMMIO SECVNDO [ ?? ] VIRI S
OCCABO ET CORONA EXORNATO
CVI SANTISSIMVS ORDO LVGDVNENS
PERPETVATEM SACERDOTI DECREVIT
APP. ANNIO ATILIO BRADVA T. CLOD VIBIO
VARO COS
L D D D
    Taurobole de la grande Mère des dieux Idaéenne, qui fut fait par ordre de la Mère des dieux pour la prospérité de l’empereur César Titus Aelius Hadrien Antonin le Pieux, Père de la Patrie, et de ses enfants et de la colonie de Lugdunum.
Lucius Aemilius Carpus, sevir augustal et dendrophore, a reçu et rapporté du Vatican les vires des victimes et consacré à ses frais cet autel et son bucrane.
Le prêtre officiant a été Quintus Sammius Secundus, décoré par les decemvirs du collier et de la couronne et gratifié par décret du sanctissime ordre lyonnais de la perpétuité du sacerdoce.
Fait sous le consulat de Appius Annius Atilius Bradua et de Titus Clodius Vibius Varus.
Emplacement donné par décret par les décurions.
Pendant la cérémonie de minuit, ce taurobole fut faite pendant les ides de décembre. 



En l'honneur de la déesse Cybèle, grande mère dieux - Mater magna Deûm - un  taurobole était aussi pratiqué ( sacrifice expiatoire pendant lequel on égorgeait un taureau, les fidèles étaient alors purifiés par le sang ) . 

 
                        Taurobole                                                                                             Déesse  Cybèle

    - Les jeux  romains



                                Mosaïque à Ostie                                             Leptis Magna de la villa Selin                                   


                                                Sauteurs Aquitain ou Novempopulanien ( ancêtres des Landais ) ?






         - Les supplices


 Henryk Sienkiewicz,  Quo Vadis (1896) Traduit du polonais par Ely Halpérine-Kaminski
 extraits du chapitre LXVI

( récit d’un combat entre un gladiateur et un taureau dans un amphithéâtre romain en présence de César)

Au temps de Néron étaient très en honneur, bien que rares, les représentations du soir dans les cirques et les amphithéâtres. Les augustans les prisaient, parce qu’elles étaient presque toujours suivies de festins et d’orgies qui se prolongeaient jusqu’au matin. Quoique le peuple fût déjà rassasié de sang, la nouvelle que la fin des jeux était proche et que les derniers chrétiens allaient mourir dans le spectacle du soir amena sur les gradins une foule considérable.
(…)
L’incertitude, l’attente, la curiosité, tenaient tous les spectateurs en éveil. César était venu plus tôt que de coutume, et son arrivée avait provoqué des chuchotements redoublés, comme s’il allait se passer quelque chose d’extraordinaire.
(…)
 Les poitrines demeuraient sans souffle. Dans l’amphithéâtre, on eût entendu voler une mouche. La foule ne pouvait en croire ses propres yeux. Depuis que Rome était Rome, jamais on n’avait rien vu de tel.
Ursus tenait la bête sauvage par les cornes. Ses pieds étaient plus hauts que les chevilles enlisées dans le sable ; son échine s’était infléchie comme un arc bandé ; sa tête avait disparu entre ses épaules ; les muscles de ses bras avaient émergé en une saillie telle que l’épiderme semblait devoir craquer sous leur pression. Mais il avait arrêté net le taureau. Et l’homme et la bête se figeaient en une immobilité si absolue que les spectateurs croyaient avoir devant eux une œuvre de Thésée ou d’Hercule, ou un groupe taillé dans la pierre. Cependant, de cette fixité apparente se dégageait l’effroyable tension de deux forces cabrées. L’aurochs était ensablé des quatre jambes, et la masse sombre et velue de son corps s’était contractée, telle une boule énorme. Lequel, épuisé d’abord, s’abattrait le premier ? Pour les spectateurs fanatiques de lutte, ce problème avait en ce moment plus de poids que leur propre destin, que le sort de Rome entière, et que la domination de Rome sur le monde. Ce Lygien était maintenant un demi-dieu, digne des honneurs et des statues. César lui-même était debout. Lui et Tigellin, sachant la force de l’homme, avaient à dessein organisé ce spectacle, tout en se disant avec malice : « Que ce vainqueur de Croton terrasse donc le taureau que nous lui aurons choisi ! » À présent, ils contemplaient avec stupeur le tableau qui s’offrait à eux, incapables de le croire réel. Dans l’amphithéâtre, des hommes avaient levé les bras et s’immobilisaient dans cette pose. D’autres avaient le front inondé de sueur, comme si eux-mêmes eussent lutté contre la bête. Dans l’hémicycle on n’entendait que le crépitement du feu dans les lampes et le bruissement des brasilles qui tombaient des torches. Les lèvres étaient muettes ; les cœurs battaient à rompre les poitrines. Pour tous les assistants, la lutte semblait se prolonger des siècles.

Et l’homme et la bête demeuraient toujours figés en leur effort sauvage, comme cloués au sol.
Soudain un beuglement sourd et gémissant monta de l’arène, suivi aussitôt des clameurs de la foule, auxquels succéda instantanément un silence absolu. On croyait rêver : aux bras de fer du barbare, la tête monstrueuse se tordait peu à peu.
La face du Lygien, sa nuque et ses bras étaient devenus pourpres ; l’arc de son échine s’était voûté plus encore. On voyait qu’il rassemblait le reste de ses forces surhumaines, et que bientôt elles allaient être à bout.
Cependant, plus étranglé, plus rauque et plus douloureux, le beuglement de l’aurochs se mêlait au souffle strident de l’homme. La tête de l’animal pivotait de plus en plus, et soudain de sa gueule pendit une énorme langue baveuse.
L’instant d’après, les oreilles des spectateurs voisins de l’arène perçurent le sourd broiement des os ; puis la bête croula comme une masse, le garrot tordu, morte.
En un clin d’œil, le géant avait désentravé les cornes et pris la vierge dans ses bras ; puis il se mit à haleter précipitamment.
Sa face était pâle, ses cheveux agglutinés par la sueur, ses épaules et ses bras ruisselants. Un moment, il resta immobile et comme hébété, puis il leva les yeux et regarda les spectateurs.
Dans l’amphithéâtre, on était comme fou.
Les murs de l’immense bâtiment tremblaient sous les clameurs de dizaines de milliers de poitrines. Depuis le commencement des jeux, on n’avait pas vu joie aussi délirante. Les occupants des gradins supérieurs avaient quitté leurs places, dévalaient vers l’arène et s’écrasaient dans les passages, entre les bancs, afin de mieux voir l’hercule. De toutes parts montèrent des voix demandant sa grâce, des voix passionnées, tenaces, qui bientôt se confondirent en un tumulte universel. Le géant devenait cher à cette foule éprise de force physique : il devenait le premier personnage dans Rome.
Lui comprit que le peuple réclamait pour lui la vie et la liberté. Mais il n’en avait cure. Un moment, il promena ses regards autour de lui, puis il s’approcha du podium de César, en tenant sur ses bras allongés le corps de la jeune fille ; et il levait des yeux suppliants, comme pour dire : « C’est sa grâce que je demande ! C’est elle qu’il faut sauver ! C’est pour elle que j’ai fait cela ! ».
  
   Sainte Blandine :

Jeune esclave  martyrisée
avec  ses 47 compagnons (dont l'évêque de Lyon, saint Pothin)  sous Marc-Aurèle, en 177.
Livrée aux  lions qui refusèrent de la  dévorer sainte Blandine  fut torturée , placée sur un grill brûlant, puis livrée dans un filet à un taureau sauvage . Ayant survécu au taureau, les bourreaux l'égorgèrent.

    Saint Saturnin :

 Evêque toulousain martyrisé en 250 sous l'empereur romain Dèce. Saturnin fut attaché par les pieds à un taureau ( qu'il devait sacrifier )  et traîné à travers les rues de la ville.

      Saint Firmin :

Firmin était le fils d'un sénateur romain à Pampelune converti au Christianisme et baptisé par Saint Saturnin, à Toulouse. La tradition fait souvent l'amalgame entre le martyr de Saint Saturnin et celui de Saint Firmin.
Firmin fut ordonné prêtre à Toulouse , retourna à Pampelune et fut décapité à Amiens le 25 septembre 303.
Lorsque des reliques de Firmin furent transportées à Pampelune en 1196, la ville décida de créer un évènement annuel, mêlant la légende du martyr de Saint Saturnin et du taureau, à celle de la décapitation de Saint Firmin. 




La  religion chrétienne :

Tétramorphe
( ou quatre Vivants)

S
elon les écrits d' Ezéchiel (1, 5-25) et l’Apocalypse  de Saint-Jean (4, 6-8) : "Au milieu du trône et autour de lui se tiennent quatre vivants constellés d’yeux par devant et par derrière. Le premier vivant est comme un lion, le deuxième comme un jeune taureau, le troisième a comme un visage d’homme, le quatrième est comme un aigle en plein vol...". Ils ne cessent de répéter, jour et nuit : "Saint, Saint, Saint le Seigneur Dieu, Maître de tout, il était, il est, il vient".

Luc est représenté par un taureau : d’une part, dans son évangile  il fait allusion à Zacharie qui offre un taureau en sacrifice à Dieu, et d’autre part, il est communément admis que Saint-Luc est associé au taureau en raison de deux ressemblances majeures avec l’animal : tout d’abord Luc « rumine », ressasse constamment les paroles de Jésus, et par ailleurs il fait preuve d’une puissance extraordinaire en matière de travail, son œuvre écrite étant importante et exigeante…)







C’est ensuite dans la Péninsule ibérique que ces combats  prendront vraiment leur essor.
Moyen-âge : au début se distinguent deux sortes de combat tauromachique : la chasse aux taureaux sans aucune règle et le combat à cheval contre le taureau au cours de joutes pratiquées par des nobles qui attaquaient l’animal armés d’une lance.


En Espagne, la chasse aux taureaux était avant tout un divertissement destiné à la Noblesse. Ces jeux taurins avaient lieu sur une place publique à l’occasion de la célébration d’une victoire ou plus simplement pour des fêtes patronales. Ces jeux étaient organisés sans aucune sécurité pour le public et des accidents survenaient souvent comme a pu le représenter Goya dans une de ses œuvres. Parmi les « aficionados » célèbres de cette époque se trouvent El Cid (1043-1099)  héros de la Reconquista, et aussi Charles Quint (1500-1558) roi d’Espagne sous le nom de Carlos I.

Avec l’avènement du Christianisme le taureau perd le caractère sacré qu’il avait depuis des millénaires. En effet, dès le Moyen-âge, ses pieds et ses cornes sont  généralement associés au mal. Il perd de sa puissance, devient un bœuf docile et patient pour être associé à l’image du sacrifice et donc aussi à l’image du Christ sacrifié sur la croix.
Matériellement, les cornes du taureau servent alors à fabriquer de multiples récipients pouvant contenir divers liquides. Les évangélistes, comme Matthieu, se servaient d’une corne emplie d’encre pour rédiger leurs oeuvres religieuses.
Le taureau alors  associé au Mal devient aussi une « bête criminelle ». Un des fléaux de cette époque est la superstition, et, les bêtes devenues symboles de Mal et de tout ce qui peut y être rattaché, connaissent une mort certaine si elles ont agi de façon répréhensible. Dès qu’un fait leur est reproché, ces bêtes -  comme le renard, le loup, le serpent, la truie ou le taureau -  sont arrêtées, emprisonnées et amenées en comparution immédiate devant un tribunal. Elles peuvent être alors soit torturées soit condamnées directement à mort. La condamnation est aussitôt suivie de l’exécution. Voici un extrait de :

CURIOSITES JUDICIAIRES ET HISTORIQUES DU MOYEN AGE
-
PROCÈS CONTRE LES ANIMAUX
PAR EMILE AGNEL
Parler sans haine et sans crainte, dire toute
la vérité et rien que la vérité.
-
PARIS J.B. DUMOULIN, LIBRAIRE
QUAI DES GRANDS-AUGUSTINS, 13
1858

« En effet, écoutons l'auteur de l'Histoire du duché de Valois, qui rapporte le fait suivant :
      « Un fermier du village de Moisy laissa échapper un taureau indompté. Ce taureau ayant rencontré un homme, le perça de ses cornes ; l'homme ne survécut que quelques heures à ses blessures. Charles, comte de Valois, ayant appris cet accident au château de Crépy, donna ordre d'appréhender le taureau et de lui faire son procès. On se saisit de la bête meurtrière. Les officiers du comte de Valois se transportèrent sur les lieux pour faire les informations requises ; et sur la déposition des témoins ils constatèrent la vérité et la nature du délit. Le taureau fut condamné à être pendu. L'exécution de ce jugement se fit aux fourches patibulaires de Moisy-le-Temple. La mort d'une bête expia ainsi celle d'un homme.
       Ce supplice ne termina pas la scène. Il y eut appel de la sentence des officiers du comte, comme juges incompétents, au parlement de la Chandeleur de 1314. Cet appel fut dressé au nom du procureur de l'hôpital de la ville de Moisy. Le procureur général de l'ordre intervint. Le parlement reçut plaignant le procureur de l'hôpital en cas de saisine et de nouvelleté, contre les entreprises des officiers du comte de Valois. Le jugement du taureau mis à mort fut trouvé fort équitable ; mais il fut décidé que le comte de Valois n'avait aucun droit de justice sur le territoire de Moisy, et que les officiers n'auraient pas dû y instrumenter. »
      Cette condamnation n'est pas la seule de cette espèce. En 1499 un jugement du bailliage de l'abbaye de Beaupré, ordre de Citeaux, près Beauvais, rendu sur requête et information, condamna à la potence jusqu'à mort inclusivement un taureau « pour avoir par furiosité occis un joine fils de quatorze à quinze ans, » dans la seigneurie du Cauroy, qui dépendait de cette abbaye ».
Ainsi au Moyen-âge, non seulement le taureau n’est plus sacré mais  il est aussi associé au Mal et  devient  une « bête criminelle ». Son seul « prestige » réside alors dans les jeux taurins où il peut faire valoir sa puissance et sa bravoure lors des combats avec l’homme…
 
A la fin du XIIIème siècle,  les nobles organisent des fêtes publiques de taureaux  et ces deux types de combats fusionnent alors.
XVIIème siècle : les combats tauromachiques se font essentiellement à cheval : le cavalier s’élance au galop muni d’un rejon (alors javelot en bois flexible) au-devant du taureau.

A partir du XVIIIème siècle : les combats tauromachiques se font essentiellement  à pied : en effet, les toreros à pied, grâce à leur travail de cape pour aider les cavaliers à positionner le taureau, obtiennent les faveurs du public et deviennent les principaux acteurs du combat tauromachique donnant ainsi à la corrida sa forme moderne…






Auteurs : Sophie et christophe



Porta Gayola
 :

La porta gayola  ( et non puerta gayola)  est une expression portugaise signifiant " à la porte de la cage " .
Acte d'une extrême dangerosité par lequel le torero attend le taureau à genou  à la sortie  du toril. Suerte très impressionnante, cette action prouve le courage du torero.
 JJ Padilla en mal de contrat au début de sa carrière s'est fait une spécialité de ce genre de passe en risquant, malgré  de nombreuses blessures , plusieurs  fois sa vie.
 







JJ Padilla à Mont de Marsan

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>
Porta Gayola loupée :









 
 

La vie de Goya en quelques dates importantes:

 

                                  

                   

o      1746 : naissance de Francisco Goya y Lucientes à Fuentetodos près de Saragosse

o      1771 : Goya obtient le second prix de peinture de l’Académie de Parme

o      1775 : il s’établit à Madrid comme peintre au service des Bourbon d’Espagne

o      1786 : nommé peintre officiel du roi d’Espagne

o      1790 : il s’éloigne temporairement de la Cour et réalise ses chefs- d’œuvre les plus célèbres

o      1816 : parution de ses gravures Estampes de la Tauromachie

o      1824 : il s’installe en France pour des raisons politiques et médicales

o      1825 : réalisation d’un recueil de lithographies appelé Les Taureaux de Bordeaux

o      1828 : meurt à Bordeaux.

La corrida goyesque

 

            La corrida goyesque, ou corrida goyesca, se déroule de la même façon qu’une corrida traditionnelle « normale ».

Sa seule différence réside dans l’habit de lumières du torero : en effet, la corrida goyesque s’effectue en costume de l’époque de Goya soit celle du début du XIXème. Ainsi, les paillettes sont quasiment absentes et la décoration du costume est faite essentiellement de broderies. La taleguilla n’est pas moulante comme actuellement mais ample. Le torero est coiffé d’un bicorne à la place de la montera et ses cheveux, s’ils sont longs, sont retenus dans une résille. Enfin, le torero défile avec le capote normal porté sur l’épaule car au XIXème le capote de paseo n’existe pas.

Parmi les corridas goyesques les plus réputées se trouvent celles de Ronda et  d’Arles. A sa Feria du Riz, depuis 3 ans, Arles fait appel à des artistes célèbres pour décorer les arènes lors de ses corridas goyesques. Ainsi, en 2005, Christian Lacroix a magnifié l’amphithéâtre taurin mettant en valeur les corridas goyesques qui s’y déroulaient…

 


Auteur : sophie


VOYAGE DE LA PEÑA :
6 ans que la Puerta Grande n'avait pas été ouverte

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 Hier, à Bilbao, El Cid est entré dans la légende en coupant en solo quatre oreilles aux somptueux toros de Victorino Martin. Un des sommets de cette temporada, une orgie de bonheur



Enormi... Cid !!!

: Zocato, envoyé spécial



El Cid. Du vrai toreo et une magistrale leçon de quiétude torea
PHOTO MAURICE BERHO
Manuel Jesus Cid « El Cid » :
Salut au tiers, salut au tiers, une oreille, une oreille, deux oreilles, et salut à mi-piste. Sortie en triomphe par la grande porte.
Salut du banderillero El Alcalareño au quatrième toro; David Sanchez et Victor Manuel Blazquez n'eurent pas à intervenir comme sobresalientes; El Cid estoqua respectivement d'une demi-lame, deux moitiés d'épée plus un descabello, une entière, trois doigts en arrière, un sabre à fond, un pinchazo plus un estocanazo, et enfin une demi-rapière plus descabello.
C'est peut-être le plus bel ensemble de bétail de
Victorino Martin
qu'il nous ait été donné de déguster. Splendides d'armure, fins et racés, ces toros (518, 526, 548, 544, 534 et 516 kg), d'une bravoure majoritaire (11 assauts) ont offert sur un plat d'or leur caste.
Le premier Victorino, un noiraud armé vers le haut, plonge son museau dans la terre. Il suit à souhait la muleta, mais il ne s'agit pas de s'attarder en fin de passe car le rappel à l'ordre est immédiat. Le grand Jesus le cintre par doblones, puis au milieu par séries courtes et cadencées. Tout commence à merveille.
Le toro suivant se méfie. Il observe, cherche le truc et ne s'engage qu'un mètre vers l'avant. Aussitôt après il se rabat en direction des jambes du Sévillan. Calme, lucide, sachant toujours varier les distances d'appel ou d'accroche, El Cid réussit un petit bijou de faena technique. Quatre ou cinq naturelles, modèles du genre, furent maîtrisées jusqu'au dernier micron de charge.
Le Victorino nø 3 n'est pas un mauvais bougre. Il accepte de s'arrondir autour des hanches de Manuel. A mi-ouvrage parviendront les plus beaux muletazos de la soirée lors d'une majestueuse boucle à bâbord. Enfin, depuis huit jours on voyait toréer sans retenue ni « oui mais... ». C'était temple, caressé, ourlé, soyeux, et à vitesse « gastéropodienne ». Du vrai toreo. Vive ta maman, salut ton maire et embrasse tes enfants de notre part. Ils ont un sacré papa ! Olé, olé et re-olé !
Enfermé contre les planches par le quatrième toro, El Cid retourne la situation grâce à un capeo zigzagant. Une lidia parfaite. Dans la faena, le Martin met la tête mais coupe au finish. Il cueille d'ailleurs l'Andalou sur une naturelle. Le héros t c'est normal n'a plus les réflexes du début. Mais au lieu de lâcher prise, ou donner du mou, le maestro revient dans l'oeil du cyclone enchaîner deux autres brelans de formidables gauchères. Pour le « remercier » si l'on peut dire, le toro, à la mise à mort, lui bombardera un crochet à la pommette droite.
L'habit turquoise et or n'est plus maintenant qu'une tunique pourpre de teinturier marocain. Manuel s'épuise. De loin il placera l'avant-dernière bête qui se confond avec le sable charbonneux de la plaza. Encore un grand toro et de nouveau une magistrale leçon de quiétude torea où les muletazos fondamentaux disputent la beauté et l'élégance aux passes aidées par le bas. Emu autant que tout le public, le président Matias posera d'emblée les deux mouchoirs blancs. Une ovation au palco, le Cid en pleurs, dans les gradins Victorino père et fils saluent. Quelle orgie de bonheur ! L'un des sommets de cette temporada. On achève cette corrida de légende avec un sixième ouvrage où le campeador, vidé mais vivant, trouve pourtant la force d'embellir un peu plus le livre magique de son histoire.
3/4 d'arènes. 22ø4. Bilbao envisage de réclamer à Burgos l'extrait de naissance du Cid...



EL MUNDO : BILBAO.- Espectáculo total de toso y, sobre todo, de un gran torero, 'El Cid' en su encerrona, con seis toros de Victorino Martin en Bilbao, a los que cortó cuatro orejas.

Ficha del festejo:Toros de Victorino Martín, bien presentados, bravos y encastados, de buen juego en líneas generales aunque con matices. Segundo y sexto fueron las excepciones.
El balance de 'El Cid' fue el siguiente: media estocada (ovación tras un aviso); pinchazo hondo, media y descabello (ovación); estocada (una oreja tras un aviso); estocada desprendida y tendida (una oreja); pinchazo y gran estocada (dos orejas); y media estocada y descabello (ovación y vuelta a hombros).
En cuadrillas, José Manuel Fernández 'Alcalareño, hijo', saludó montera en mano en el cuarto, compartiendo aplausos con Julio López.
La plaza rozó el lleno en tarde de nubes altas y buena temperatura.
Ya era hora en la feria. Por fin una corrida, que mucho más allá de la diversión, resultó triunfal. Y eso que en las quinielas no tenía muchas apuestas a favor, quizás porque el estilo de 'El Cid' no es de toreo largo y variado, algo que se valora mucho en corridas de seis para un solo espada.
La corrida de Victorino "ha roto" en buena, sin duda, por la firmeza, el valor, la entrega y la maestría en suma de 'El Cid', que, hay que decirlo cuanto antes, toreó también de maravilla en el aspecto artístico. Un Cid muy centrado, profundo y con aroma.
Ni una sola 'ina' con el capote y la muleta. Para los no iniciados sería necesario aclarar que se trata de chicuelinas, manoletinas, espaldinas y tantas suertes de toreo accesorio, puro adorno y superficialidad, que nada tienen que ver con la solemnidad, de lo fundamental. Ahí fue donde 'El Cid' estuvo cumbre, pasándose al toro innumerable veces por la barriga.
'El Cid' sale a hombros por la puerta grande.
La pureza del muletazo, con el engaño adelantado y trayéndoselo (al toro) por abajo y para adentro. Crecían las series en cantidad y calidad, hasta estrechar tanto el círculo mágico entre toro y torero, que en todos los casos se hacía inevitable el de pecho. Larguísimos y muy lentos remates echándose el toro por delante.
De esta manera, el ambiente en la plaza era de total frenesí. Las palmas echaban humo y la sonoridad de los olés también muy especial. Era la celebración de algo muy grande, y no solo por las orejas, cuatro en total, que pudieron y debieron ser al menos una más.
Porque en el primero pesó la frialdad del comienzo, y sin embargo 'El Cid' salió sin reservarse en absoluto. El toro, sin perdonar, sin embargo, respondió a la buena actitud del torero, que se puso muy de verdad. La misma faena con la corrida más avanzada hubiera sido de oreja. Y en cualquier otra corrida con terna, también.
El segundo, fue toro muy exigente, que se tragaba un muletazo, pero al siguiente quedándose debajo. Trasteo muy serio de 'El Cid', sin afligirse pese a las veces que le amagó el 'victorino'.
El tercero, el primer toro aplaudido con fuerza en el arrastre, no fue completo en los dos primeros tercios, pero "sirvió" mucho en la muleta, esa muleta siempre "puesta" que manejó 'El Cid' con mucha soltura, aguante y compostura.
El torero sufrió un revolcón con el cuarto de la tarde. 
El cuarto tuvo también sus complicaciones, toro con picante y sabiendo lo que se dejaba atrás. Aquí se encarriló definitivamente la tarde, cuando atacó "El Cid" a un toro que no humillaba lo suficiente, con embestida discontinua, y que terminó entregándose a la voluntad del torero. Otra vez muy valiente, y otra vez toreando muy bien 'El Cid'.
La apoteosis llegó en el quinto, no hay quinto malo dice el refrán. Y así fue, un cárdeno cuya sola estampa provocó una gran ovación de salida. El toreo a la verónica, con media de cartel, de auténtico lujo.
Parecía demasiado "listo" el toro para hacerle el toreo bueno. Pero se puso 'El Cid' sin la mínima duda a torear directamente al natural. Y a partir de ahí, la apoteosis. El toro y la plaza, completamente rendidos al torero, que después de una faena de mucho mando y torería se permitió unas "cositas" muy a modo, prácticamente los únicos adornos en la tarde.
Hubo un pinchazo previo a la estocada que sería letal. Pero aquí el presidente no dudó, sacando los dos pañuelos a la vez. Sensibilidad se llama eso. Cómo sería la cosa que en la vuelta al ruedo de "El Cid" le aplaudían hasta los profesionales de entre barreras, cuando no son habituales estas manifestaciones desde el callejón.
El sexto fue el toro que más bajó, protestón, algo justo de fuerzas y de raza. No obstante, 'El Cid' lo entendió en la distancia corta, pero esta vez fue insuficiente. El final, apoteósico y muy emotivo. Hacía seis años justos que un matador de toros no abría la puerta grande de la plaza de Bilbao. Y desde luego ha valido la pena esperar.

Véronique  
Demie-véronique        

Chicuelina Tapatia (mains derrière le dos )
Navarra (véronique tournante) Farol
Revolera Tafallera
                      Larga ( une seule main )                                               
Larga cambiada 

                                       Al alimon  Al alimon (ratée de JJ- le toro devait passer au milieu des toreros )
               Zapopina passe affectionné par le Juli
                          ( débute la cape en l'air )
Serpentina
Porta Gayola (  JJ Padilla ) et .....   Larga cambiada  de rodilla 
Larga cordobesa ( profil )
Orticina (chicuelina en marchant)
Saltillera Tijerilla
Caleserina Aragonesa ( Véronique de dos )
Fregolina ou Orteguina  ( débute en gaonera puis revolera et gaonera ). Gaonera ( Tapatia en marchant ) 
Photo : Site André Viard

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Passes expliquées

Le maestro José tomas à Dax



L'excellent Colombien Luis Bolivar à Dax


El Juli l'extra-terrestre - le torero hors norme - le petit prince et plus encore


El Juli y intrepido de Montalvo à Dax



Reportage de  Mario Juárez sur le site burladero.es pulié sur www.eljuli.com

El madrileño Julián López ''El Juli'' cuajaba hoy en la plaza francesa de Dax una de las cimas de su temporada, como el propio torero reconoce: "Ha sido una de las tardes que más he disfrutado de toda la temporada. Ha sido una faena muy importante, la he sentido mucho y el público se ha entregado de forma clamorosa", comenta Julián a Burladero.

Una faena y una tarde que sin duda el torero de Velilla guardará fresca en su memoria: "Te sientes lleno, han sido diez minutos en los que he disfrutado muchísimo, me he sentido torero y son faenas de las que te da pena que se acaben".

Julián quiere compartir también una parte del triunfo con Juan Ignacio Pérez Tabernero, ganadero de Montalvo: "Ha sido un toro que ha tenido muchísima, muchísisma clase pero que ha habido que hacerlo porque ha tenido la fuerza justa y ha habido que cuidarlo y templarlo mucho. El toro ha tenido muy buenos finales y me he sentido muy a gusto en las cercanías", asegura El Juli.

Hoy en Dax ha vuelto a repetirse la que por desgracia está siendo una de las tónicas en la temporada de Julián. Con la plaza entregada al madrileña pidiendo el rabo, el presidente volvió a negar a Juli, igual que ocurriera ayer en Málaga: "Lo de los presidentes es una cosa aparte. No me voy a dejar influenciar por eso. Prefiero encontrarme bien y estar satisfecho con lo que hago. Ir a la plaza a estar bien y si luego los presidentes quitan las orejas o el rabo como hoy, pues son circunstancias. Lo importante es encontrarme a gusto", sentencia el diestro.

Roberto Domínguez, apoderado de El Juli, en palabras al portal mundotoro.com:

Julián López El Juli ha cuajado una extraordinaria faena en la plaza francesa de Dax, donde ha paseado dos orejas, aunque bien pudo ser un rabo de no haber sido por la negativa del palco. Roberto Domínguez, su apoderado, ha explicado a mundotoro las emociones vividas: "El Juli ha culminado hoy una faena cumbre de las que marcan un hito. Ha sido una faena extraordinaria a un buen toro de Montalvo. Después de matarlo se le ha pedido con mucha fuerza el rabo, y como pasó ayer en Málaga, el palco lo ha negado. Ha sido extraordinaria, junto con la de Madrid, Arles y Barcelona, ha sido una de las mejores faenas que ha hecho Julián."
( Il a été extraordinaire, proche de la faena de Madrid, Arles et  Barcelone, cela fut une des meilleures faena du Juli )
Sobre la polémica presidencial de hoy, que se suma a la de ayer en La Malagueta, Domínguez es claro: "Afortunadamente el público pide los trofeos porque sabe lo que ve. El hecho de que el palco no los conceda influye en el ánimo momentáneamente. Lo que pasa es el que Palco quiere ser importante y el único protagonista es el Juli. Cosas así te entristecen momentáneamente, pero El Juli sigue su camino."

El ex matador de toros opina sobre la faena de su poderdante: "Ha habido una palabra que iba de boca en boca en el tendido: primero admiración, luego respeto y después el público se ha puesto en pie. La gente decía que con la muleta acariciaba al toro. Le ha sacado el máximo partido y ha arrebatado al público. Le ha cortado las dos orejas. Será muy difícil ver una faena en Dax como la que hoy ha hecho El Juli aquí."
 

Nul n'écrase un joyau...

L'excellent article de ZOCATO

Salut des banderilleros Cesar Fernandez et Juan Pedro Alcantud au cinquième toro ; sortie en triomphe de Juli et Bautista ; salut du mayoral, à l'issue de la corrida.

Sept toros de Montalvo (de 488 à 541 kgs ; moyenne : 504 kgs), finement armés, plutôt tenaces sous le fer (8 piques et 2 chutes), mobiles, solides sur pattes et conciliants dans leur majorité. Du bétail de gala.
La dernière scène du film « 1492 », où Gérard Depardieu joue Christophe Colomb, se situe à l'entrée d'un des palais d'Isabelle la Catholique. Le conquistador de retour est à la fois un héros, mais aussi l'objet de toutes les convoitises, d'intrigues de Cour et de misères d'un pouvoir de couloirs humides où l'on pense s'attirer faveurs et tirer ficelles. Torquemada, moine dominicain, a l'écoute de la reine. Il n'a de cesse de détruire Colomb. Il le voit monter les marches et sa mâchoire se raidit.
Un de ses voisins a remarqué la chose et lui dit à peu près ceci : « Torquemada, le monde entier se souviendra de cet homme, mais de vous, personne? ». De la même veine, Voltaire rétorqua au prétentieux Sieur d'Argensson : « vous finissez votre nom où commence le mien ». Eh bien, messieurs de la présidence technique, méditez ces quelques lignes en préambule. On se souviendra d'El Juli, de la queue que vous lui avez chapardée et de vous, peut-être, ne restera-t-il qu'un court adjectif?
Jamais, oh grand jamais, depuis son alternative du 18 septembre 1998, El Juli n'avait proposé 23 muletazos aussi poignants. Savez-vous, messieurs du balcon, que quand un torero se permet, par aficion, en se fichant des dollars, de placer sciemment une corne au niveau du nombril, il mérite galions et caravelles. Comment s'octroyer tant de cécité devant ce panthéon de faenon, pourtant célébré à chaque fin d'enroulés par la plaza debout ?
Vous avez manqué de respect au Juli alors que lui a toujours respecté ce quatrième toro. Il l'a hissé au rang des glorieux toros, sans l'humilier de passes esclaves. Il l'a rendu humain, même si cela a l'air bête de l'écrire. Un toro timide, un brin cabochard au début, puis amadoué, complice, merveilleux. Si vous aimiez les toros comme les aime Julian et si vous aviez pris conscience de cette « lettre à Elise » de Beethoven que le Mozart du toreo offrit hier, à coup sûr, un mouchoir blanc de plus vous aurait honorés.
De grâce, ne nous cassez plus le jouet, n'allez pas chipoter une estocade d'effet latéral. Revoyez plutôt ces enchaînements sans « toque », ce pile et face de ces passes où le corps du roi du torero servait d'appât, où l'on ignorait le port d'attache et où le navire noir finirait par mouiller. Seul El Juli savait la carte de l'Ile de la Tortue. Messieurs, ce n'est pas bien de faire de la peine à tout le monde et qu'on vous en veuille. Nul n'écrase un tel joyau.
Ce fut si évident que Juan Bautista et Fernando Cruz eurent la tendresse d'aller dédier au Juli leur second toro. C'était l'hommage des frères gladiateurs. Jean-Baptiste grimpe désormais, une à une, les marches de sa passion. Le sérieux, l'application temple et l'exact réglage de son premier toro, d'abord désobéissant, finirent par payer. Au cinquième Montalvo, trop individuel, l'Arlésien eut le goût raffiné de ne pas lui imposer le dortoir? Il l'écouta, recueillant, dans l'isoloir ici et là, ses désirs de muleta. Avant de lui fermer les yeux d'une estocade « al recibir ». Chapeau Jean-Baptiste pour la justesse de ces faenas !
La cantine de Fernando Cruz, torero authentique, n'est pas de tout repos : des fauves un peu partout, des galères quotidiennes. Hier, on lui permit un festin, sous forme d'un troisième toro noble, quoique sans réelle transmission et d'un sixième bis _ le toro original boitant bas _ de couleur pie, aux magnifiques allants (vuelta ? ?). Il y eut des naturelles appuyées et de juste tempo, quelques pechos jusqu'au dernier poil de la queue. Toujours la même soif de crier sa vérité torera. Hélas, l'épée a tout gâché. Souhaitons à Fernando de comprendre que devant les toros amis, inutile de s'énerver. Voir Juli?
Plus un seul strapontin. 29,9 degrés. Et de nouveau chaud au c?ur?

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Lescarret le retour


Conde de Mayalde Bolivar et Perera


El Fundi et  José Tomas 11 août 2007

 Photo : christophe



Les mouchoirs :
 
- Blanc, pour ordonner le début du spectacle, la sortie des toros, les changements de « suertes », les avis et l'octroi des trophés 
- Vert, pour indiquer le renvoi d'une bête aux corrals,
- Rouge, pour ordonner la pose des banderilles noires,
- Bleu, pour l'octroi d'un tour de piste à la dépouille de l'animal,
- Orange, pour accorder la grâce de l'animal.
 


 
Cùchares : le réformateur de la corrida ( el arte de Cùchares )
 

Il y a maints cas dans la vie politique, artistique, culturelle où des hommes ont su s’élever, se révolter face  à l'ordre établi s'opposant  ainsi aux puissants conservateurs ; maintes conduites humaines qui ont commencé par donner un sens à  leurs actions et fini par inverser les courants , donnant leur sincérité pour la vérité.

 Francisco Arjona Herrera dit « Cúchares » ( né le 20 mai 1818 à Madrid, mort de la fièvre jaune à La Havane  le 4 décembre 1868 )  est considéré comme l'un des grands réformateurs de la corrida moderne , aujourd'hui le toreo est souvent présenté comme étant « l'art de Cúchares ».

Au XIXieme siècle, le tercio de muerte ( le troisième tiers est encore appelé ainsi de nos jours ... )  était réduit à sa plus simple expression , les toreros plaçaient naturellement le toro pour une mise à mort rapide. La muleta était alors  tenue de la main gauche ( al natural , naturelle )  et l'épée de la main droite; deux ou trois passes étaient  données et dés que l'occasion se présentait, le torero tuait le toro. ( L'école de Ronda, rigoureuse,  indiquait que " le torero devait  rapidement préparer son toro à recevoir l'épée dans une mise à mort irréprochable" ) .

Inventant de nouvelles passes, en tenant pour la première fois, la muleta de la main droite et positionnant l'épée afin d'agrandir la surface de la muleta, "Cúchares" révolutionna la corrida en créant le toreo du troisième tiers. 
Cuchares ( à l'instar de certains toreros encore de nos jours ) dut faire face à de virulentes critiques  de la part de conservateurs passéistes ; toujours grincheux face à la nouveauté,  soit disant tenant et garant de l'orthodoxie taurine mais ne garantissant que leur ego .

Socrates ( Σωκράτης Sōkrátēs) disait " tous croient savoir quelque chose mais ne savent pas qu'ils ne savent rien, moi je sais que je ne sais rien".  

Auteur : christophe

Adishatz Alegria.www.alegria-tv.com

La chaîne locale Alegria vient de déposer le bilan et malheureusement pour tous les aficionados n’émettra plus. 

Où se trouve maintenant la liberté d’expression et de valorisation de notre culture Gasconne.
Notre minorité culturelle n’intéresse sûrement pas Paris.

C’est avec regret et une profonde tristesse que nous constatons la disparition d'Alegria..

 
Arte y musica
de Paloma Aguilar
:


Les passes de Muleta :

Naturelle(main gauche )    Derechazo (main droite)
Doblon Trinchera
Rodilla Farol
Manoletina Pecho
Molinete

Passes expliquées ( cliquez içi )

José Tomas à Barcelone

Le Règlement- tecio de pique -de l'Union des Villes Taurines de France (U.V.T.F.).


1- Les picadors interviennent chacun à leur tour. Celui qui doit intervenir se place conformément aux directives du matador concerné, à l'opposé du toril, alors que l'autre picador se positionne dans la partie de piste opposée au premier.

2 - Lorsque le picador se prépare à piquer, il le fait en citant l'animal sur la droite sans dépasser le cercle le plus proche de la barrière. Le picador veillera à ce qu'aucun torero ne s'avance au delà de son étrier gauche. L'alguazil interviendra en cas d'infraction à cette règle.

3 - L'animal devra être mis en suerte sans qu'il ne franchisse le cercle le plus éloigné de la barrière et, à aucun moment, les toreros ou les monosabios ne pourront se tenir du côté droit avec son cheval.

4 - Quand l'animal s'élance vers le cheval le picador effectuera la suerte par la droite, perpendiculaire au cercle extérieur. Il est interdit de vriller, de fermer la sortie à l'animal, de tourner autour de lui, d'insister ou de maintenir le châtiment s'il est mal donné. Le picador devra piquer dans le haut du morillo. Si le toro se sépare du cheval, il est interdit de le piquer à nouveau immédiatement. Les toreros devront écarter immédiatement le toro pour, s'il y a lieu, le remettre à nouveau en suerte tandis que le picador fera reculer son cheval afin de le repositionner.
Les toreros opéreront de la même façon lorsque l'exécution de la suerte est incorrecte et surtout si elle se prolonge trop longtemps. Les picadors pourront à tout moment se défendre et protéger leur cheval.

5 - Si le toro ne charge pas le cheval après avoir été placé à trois reprises au delà du second cercle il sera mis en suerte sans qu'il soit tenu compte de cette limite.

6 - Les animaux recevront un châtiment approprié, pas inférieur à deux piques, à chaque cas selon les circonstances. Le matador en piste pourra demander, s'il l'estime opportun, le changement de tercio et le président décidera de ce qu'il a à faire, compte tenu du châtiment reçu par l'animal. Le président pourra d'autre part ordonner le changement de tercio lorsqu'il jugera que l'animal a été suffisamment châtié.

7 - Lorsque le président ordonne le changement de tercio, les picadors doivent cesser immédiatement le châtiment, mais ils pourront continuer à se défendre et protéger leur cheval jusqu'à ce que les toreros retirent l'animal.

8 - Les toreros à pied qui enfreignent les normes relatives à l'exécution de la pique recevront un avertissement du président et pourront être sanctionnés au troisième avertissement en tant qu'auteurs d'une faute légère.
Les monosabios sont considérés comme auxiliaires du picador, et à cet effet, pourront utiliser un bâton.

9 - Le président donnera un avertissement aux picadors contrevenant aux dispositions du présent article et pourra les sanctionner selon la gravité de l'infraction commise.

10 - Un subalterne de la même cuadrilla se tiendra en piste à côté du picador qui ne participe pas à la suerte de piques, afin d'effectuer les quites permettant d'éviter que l'animal dans sa fuite n'entre en contact avec son cheval.

11 - Aucun toro ne pourra obtenir la « vuelta al ruedo » (tour de piste post mortem) ou « l'indulto » (grâce du président) s'il n'a pas fait preuve d'une bravoure suffisante à la pique.

ARTICLE 74

1 - Durant l'exécution de la suerte de piques, tous les matadors demeureront à la gauche du picador. Le matador à qui correspond la lidia dirigera le déroulement de la suerte et interviendra au moment qu'il jugera nécessaire.

2 - Nonobstant ce qui précède, après chaque pique, les autres matadors feront un quite par ordre d'ancienneté. Si l'un d'entre eux décline l'offre, son tour passera.

ARTICLE 75

Lorsque pour un accident quelconque l'un ou les deux picadors de la cuadrilla en piste ne peuvent continuer leur prestation, ils seront remplacés par ceux des autres cuadrillas par ordre d'ancienneté inversé.

ARTICLE 76

Lorsque du fait de sa couardise, un animal ne pourra être piqué dans les formes indiquées dans les précédents articles, le président pourra, à la demande du matador concerné, ordonner le changement de tercio et décider de la pose des banderilles noires ou de châtiment.

Reseña ( compte rendu ) de Jean-Michel

présent à Aire

 

Les absents ont eu tort…

 

         Pour cette corrida des fêtes, les organisateurs avaient fait appel à l’élevage de Escudero de Cortos d’origine El Torreon donc du sang Domecq. Six toros plutôt légers et correctement armés. Le sixième supérieurement présentés.

Hormis le cinquième, très noble et plus mobile, les autres se sont avérés manquant de caste et juste de force.

 

            Le premier toro est très vite fixé par Juan Bautista qui donne une superbe série de véroniques et de chicuelinas. Après une pique très mal placée, le toro  sort très affaibli de cette unique rencontre. Juan Bautista  brinde son toro au public. Il  débute très confiant la faena. Mais à la première série à droite sur le cite, le toro fait un extreño soudain et le prend violemment en le faisant tomber lourdement sur le sol. Par la suite, le toro assez faible et court de charges est difficile et avisé sur la corne droite. Juan Bautista parviendra toutefois à en tirer quelques muletazos. Une demi épée, une horizontale, un descabello. Salut.

            Face à son second adversaire, Juan Bautista  est une nouvelle fois très plaisant au capote. Le toro prend une pique. Juan Bautista brinde ce toro à son père et réalise une faena très sérieuse et appliquée. Après avoir débuté à gauche, il réalise de très bonnes séries à droite. La faena ira à mas et Juan Bautista réalisera des enchaînements très dominateurs. Une épée entière très efficace, et deux oreilles tomberont du palco (la deuxième un peu généreuse).

 

            Le premier toro de Daniel Luque sort manso, fuyant les piques. Mal mis en suerte, il prendra trois piques mal données dont une au milieu du dos. A la muleta, le toro est compliqué, avertissant plusieurs fois Daniel Luque sur des séries à droite. La faena est très hachée et le torero ne pourra tirer que quelques passes isolées. Salut après une demi épée et un descabello.

            Le meilleur aller venir avec le cinquième toro qui ne fera pas mentir le célèbre dicton. Daniel Luque débute par un capeo très alluré. Le toro prend une pique en poussant et fait une vuelta de campana à la sortie du cheval, heureusement sans conséquence. La faena est excellente. Daniel Luque réalise d’excellentes séries à droite très templées, allongeant les passes et guidant très bien la charge du toro. Une tauromachie très classique, très pure et profonde, qui plus est, agrémentée de trinchera pleine de toreria. Après avoir alterné aussi avec des séries de naturelles, Daniel Luque termine par des redondos liés dans un terrain très réduit ce qui fera lever la foule. A l’estocade, ne voulant pas rater le triomphe, Daniel Luque se jette littéralement sur le taureau et enfonce une épée entière très concluante. Deux oreilles totalement méritées et vuelta au toro ? La pétition du public semblait plutôt demander l’attribution du rabo.

            Après son alternative nimoise, pour sa présentation dans le Sud-Ouest, Daniel Luque a frappé un grand coup et a montré d’énormes qualités. Espérons que les organisateurs penseront à lui pour d’éventuels remplacements.

 

            Julio Benitez, le fils du mythique El Cordobes, reçoit son premier toro par une larga à genoux. Le bicho sortira très affaibli d’une sévère pique. Après un bon début de faena par derechazo, une bonne série à gauche déclenche la musique. Hélas, la suite sera plus hachée par la faute du toro qui s’éteint très vite. Après une bonne estocade entière, Julio Benitez coupe une oreille.

            Il a démontré de belles qualités distillant quelques passes avec beaucoup de fluidité et de douceur dans le poignet.

A son dernier toro, le mieux présenté de la tarde, Julio Benitez ne pourra rien faire face à ce manso se réfugiant immédiatement près des planches. Silence.

 

Demi arène. Présidence de Bernard Langlade.

Chose étrange : alors qu’il n’y avait qu’une demi arène, il n’y avait plus de places disponibles à 20 € et 25 € …

 

Premier tercio : le tercio de pique  ou  tercio de vara (hampe de la pique) 

 Photo : Viardpicasso

( Photo avec l'aimable autorisation de diffusion d'André Viard )

Tercio  profondément en crise, les rénovateurs du futur règlement taurin andalou ont développé leurs réflexions sur trois axes  : le poids du cheval, la taille de la puya (pointe métallique; l’extrémité du manche est  le regatón)  et la personne habilitée à demander la  fin du tercio.

Le tercio de pique a pour objectif  de déterminer  la bravoure du taureau  et de lui faire baisser la tête ( humillar ou humilier)  afin de le préparer  au troisième tiers.

La bravoure  se révèle en fonction de la charge  et le picador doit appliquer la pique à la base du morillo (bosse charnue située à la base du cou).

Le taureau brave doit : - s’élancer de loin
                                   - pousser le cheval  en « mettant les reins » (c’est-à-dire en poussant de toute sa longueur) sans agiter la tête de bas en  haut ou de droite à gauche afin de se dégager, faisant ainsi "sonner" les étriers ( un toro donnant des coups de tête ne peut obtenir le tour d'honneur posthume) .
                                   - faire preuve d'abnégation  face à la douleur   (un toro brave sentant encore le fer dans son corps ne sortira pas du peto (carapaçon ou protection du cheval), le picador doit donc sortir la pique pour une autre mise en suerte* ).

La bravoure  ne peut se juger qu'après la deuxième pique , car  le toro prouve sa pugnacité par sa volonté  consciente d'attaquer malgré le danger et  la douleur . De ce fait, on ne peut accepter qu'une première pique s'éternise et les peones ou le maestro doivent réaliser au plus vite un quite ( action d'écarter le toro ) .

Après trois mises en suerte (*placement du toro), si le toro ne charge pas, il n’est plus tenu compte des lignes.

Il est important de rappeler que le picador est aux ordres du Maestro  et même si le torero semble être  scandalisé,  gesticulant haut et fort,  il n'en demeure pas moins que le picador ne fait qu'appliquer ses directives.  A ce sujet, vous remarquerez parfois,  le positionnement du Maestro ou de leurs peones  faisant illusion de loin avec leurs capes et  retardant  ainsi la sortie du toro .

Ainsi, on assiste fréquemment à la production de pique invalidante, lorsque le fer est placé trop en arrière du morillo, à la base de la colonne vertébrale ou au niveau de l'omoplate . De surcroît le picador vrille et se reprend afin d'agrandir la plaie ou  ferme la sortie du toro en pratiquant  la carioca afin de châtier davantage  le toro  qui ne chargera plus et sera sur la défensive lors de la lidia.

Ces actions étant indignes dans une corrida , vous devez impérativement manifester votre désapprobation et mécontentement

Les toros ont  des comportements différents à la pique selon leurs encastes. Ainsi, les toros du sang Santa Coloma sont braves à la pique tandis que les toros de  lignée Atanasio Ferandez ( que vous verrez notamment à Mont de Marsan  Moïse Fraïle Valdefresno Adelaïde Rodriguez ) ont des comportements dans un premier temps de manso " abanto " ou " suelto "  fuyard, difficile à fixer devant la cape - se dégagent de la pique ou  fuyant la pique , mais finissent " à màs " et se grandissent devant la muleta. C'est le paradoxe des atanasios toros manso mais nobles. 

 Auteur : christophe

 

 

                    Petit poème : Hervé et Enriqué
Hervé pensait Enriqué, rêvait Enriqué, vivait Enriqué, mais Enriqué ne le voyait.
Par un joli mois de mai, Hervé sentit le plaisir coupable alors qu' Enriqué officiait.
Hervé, en transe, transpirait tandis qu'Enriqué besognait à perdre haleine.
Et, ce fut l'explosion, l'éruption, le jaillissement au plus profond de lui même.
En prenant ses deux oreilles il leva sa queue
Et réalisa à tous les deux leurs doux voeux.





Freg Luis Castro ( don Valor ) le torero aux 6 extrême-onction et 72 coups de cornes.




Torero  né dans le district féderal de la capitale " México"  le 21  juin 1890, il prit l'alternative avec Lagartijillo le 23  octobre 1910 dans la plaza Mexicaine . En Espagne, il renouvelle son alternative à  Alcalá de Henares en 1911 et fut confirmé à  Madrid le 24  septembre de la même année des mains de Mazzantinito.

Spécialiste des mises à mort sincères et  spectaculaires , il fut un véritable miraculé de la corrida avec plus de 72 blessures, 100 cicatrices et 6 extrême-onction dans une époque où la médecine moderne n'était alors qu'à son balbutiement ( la pénicilline - antibiotique permettant de lutter contre les infections bactériennes - , découverte en 1921  par l'Ecossais Fleming a été introduite dans des thérapies qu'à partir de 1941 ).

 Touché  à l'abdomen, à la fémorale (artère amenant du sang oxygéné vers les membres inférieurs et le bassin ) et la saphène ( veine se jetant dans la fémorale ) , il resta plusieurs fois entre la vie et la mort ; il disait d'ailleurs " avoir vu la mort tourner plusieurs fois autour de son lit sans vouloir l'approcher ". A mexico,  après une blessure à la poitrine , un journaliste annonça prématurément sa mort .

Dans son roman mort dans l'après - midi , Ernest Hemingway écrivit que  " ses jambes étaient déformées et noueuses à cause  des cicatrices , comme les branches d'un vieux chêne ".

Pratiquement ruiné par autant de blessures ( une souscription publique à Barcelone fut lancée en sa faveur ) il connut quelques succés à Algesiras et est considéré comme le premier torero à avoir coupé une queue.
Son frère connut aussi un destin tragique car il fut décapité par un novillo de Contreras à Madrid en 1914.

Jean de Lafontaine écrivait " On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prend pour l'éviter "; Freg Luis, héroïque aussi dans la vie,  périt noyé dans le río Palizar, à Veracruz, le 12 novembre 1934, alors qu'il tentait de sauver un enfant. 
   
Auteur : christophe






Sébastien Castella
est le premier Français à sortir par la puerta grande à Madrid face à des Valdefresno




Pomarez art et courage

1500 av JC la civilisation crétoise magnifiait la tauromachie dans le palais  du rois Minos à Cnossos.

Palais de Cnossos
 








3500 ans plus tard  à travers son festival art et courage, Pomarez préserve les traditions tauromachiques ancestrales des pays Gascons dans l'affrontement de l'homme et du taureau . ( On peut remarquer l'analogie entre les sauteurs Crétois et Landais ) .

Un grand merci pour Marylène et ses vidéos du spectacle.  

Histoire de Velador

      
Le 1 juin 1982 à Madrid, face à des Victorino, Ruiz Miguel, Espla et Palomar coupèrent chacun deux oreilles et sortirent en triomphe en compagnie de Victorino Martin. Cette corrida est qualifiée comme étant la corrida du siècle.
 
        Le 19 juillet de la même année, Velador toro de Victorino fut le seul toro grâcié dans la plaza de Madrid.
Velador dès sa naissance fut rejeté par sa mère et "élevé" par une vache laitière. Les peones de la finca ne donnèrent guère de suerte  à ce toro et pourtant...


         Lidié par Ortega Cano lors de la corrida de la presse, Velador  démontra si bien sa bravoure et sa noblesse  que lors de sa mise à mort symbolique, le toro ne voulut rentrer dans le coral. On envoya les cabestros, les peones, rien n'y fit, le brave bicho gardait chèrement son espace nouvellement conquis ; le  ruedo de la plaza.
        Les cabestros intervinrent   à nouveau et même un chien fut employé,  mais ce n'est qu'au bout de deux heures que velador  décida de rentrer dans le coral. La corrida put reprendre pour s'achever à minuit.

        Il continua sa douce vie au campo comme semental et est actuellement naturalisé dans le musée privé de Victorino Martin.
          Le prix du toro le plus brave de la San Isidro porte désormais son nom.

Auteur : christophe


Portrait du mois
Jean Cazenabe dit Félix Robert  Premier torero Gascon Landais



Bien avant Castella, Bautista, Lescarret , Jean Cazenabe fut le premier torero francais.

Né en 1862 à Tartas, il fit un début dans la course landaise  jusqu'en 1891 où il s'oriente vers la course Hipano-Landaise. Après une tournée aux USA, il décide de s'inscrire à l'école de tauromachie de Séville d'où il sort diplômé , il prit l'alternative en 1894 à Valencia  face à des toros de la ganaderia Conradi , son parrain fut Fernando Gomez "El Gallo"  .

La même année face à l'interdiction préfectorale relative à la loi Grammont, la ville de Dax maintient sa corrida .
Les forces de l'ordre interviennent et le désordre s'installe.
En intervenant sur la piste , le toro se fit un devoir de déloger le clairvoyant commissaire de police . Effrayé, l'intrus, le "diable " aux fesses,  laisse échapper le toro. Semant l'effroi et la terreur le toro, traversant le parc poursuit son chemin en direction de la fontaine,  Félix Robert réussit à le rattraper et à le tuer dans une rue  dont le nom (rue du Toro)  commémore l'incident.

En 1895 à Barcelone, le taureau navarrais de la ganadería de Ripamilan, de félix entre en piste et   ... saute dans les gradins  mais fort heureusement ne blesse personne. Immobilisé par la cuadrilla, la guardia civil l'abbatit tout en tuant un employé des arènes ...

Poursuivant sa carrière , Félix fut confirmé   à  Madrid le 2 mai 1899, son parrain fut Minuto face à des toros de Perez de la Concha. A cette occasion, orthodoxie oblige, Félix fut obligé de couper ses fameuses moustaches.

Face au protectionnisme espagnol, déjà très important à l'époque, Félix continua son honorable carrière en Europe et en Amérique.
Il devint impressa de ciudad de Jerez et mourut en 1916.

Après lui, seuls deux  français furent toreros en 75 ans ;  l’Arlésien Pierre Pouly en 1920 et l’Alsacien Pierre Schull en 1958. Seize depuis 1971, de Roberto Piles à Sebastien Castella  aujourd’hui.

Bibliographie : "Les aventures de Felix Robert, premier matador français" par J. P. Fabaron

Auteur : christophe

Séville 2007 
                                                      

L'ensemble des milieux taurins ( dont les avis sont partagés ) ont remarqué les prestations suivantes :

Meilleur toro: BORGOÑÉS (Victorino Martín) avec pour la première fois dans la Maestranza une vuelta al ruedo
Meilleur matador: Manuel Jesús “EL CID” ainsi  que Alejandro Talavante  avec une mention particulière pour César Rincon et Morante de la Puebla ( voir ci dessous )
Meilleure ganadería: VICTORINO MARTÍN
Meilleure faena: Manuel Jesús “EL CID” avec le toro BORGOÑÉS


Anecdote de la semaine

En 1853, la première corrida  dite normalisée selon les règles espagnoles s'est déroulée à  Saint-Esprit-lès-Bayonne commune des Landes qui était  rattachée à l'arrondissement de Dax . La commune fut réintégrée à Bayonne en 1857.







Le Président dit le forcados "el estoufador "




Déplororante à Maurrin








Anecdote de la semaine


Lors de notre dernière sortie  à Madrid,  la peña a eu l'immense bonheur de voir Alejandro Talavante sortir par la puerta grande ( ci-dessous )




César Rincon est sorti 6 fois, José Thomas 5 fois , Ponce 3 fois ; mais les autres ( cliquez pour voir le classement )
 
 

Quelle est la fête la plus conviviale ?
Mont-de-Marsan
Dax
Bayonne
Pamplona



résultats »






Où souhaiteriez-vous partir en voyage ?
Seville
Ronda - Andalousie
Madrid
Tolosa
Nimes
Mexico



résultats »


































































































































































































































































































































































































































Actualité tauromachique

Les Victorino Martin  :
Palmarès depuis 1991

Temporada 2007

Séville  :
Première vuelta al ruedo à Seville pour  le 2me toro "Borgoñés" càrdeno, deux oreilles  et une oreille pour el cid .






















































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































Vous avez un avis sur le site, une idée sur une rubrique ... contactez le webmaestro christophe à l'adresse ci-dessous  :
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Chem. de Peberot
40270 Grenade 
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